Amnistie, réciprocité de visas : Les désaccords du Pjd avec le Premier ministre Ousmane Sonko
Durant sa déclaration de politique générale tenue ce 28 décembre devant les députés de l’Assemblée nationale, le Premier ministre Ousmane Sonko a déclaré la décision ferme du gouvernement de présenter une projet de loi pour rapporter la loi d’amnistie de l’ex-président Macky Sall, couvrant les faits relatifs aux trois ans de violences politiques entre 2021 et 2024 qui avaient fait des dizaines de morts. En outre, il a promis la fermeture des bases militaires étrangères ainsi que l’application de la réciprocité pour le visa pour certains pays.
Le secrétaire général du parti justice et développement ( Pjd) n’est pas sur la même longueur d’onde que le Premier ministre, pour Cheikh Ibrahima Diallo, « sans raison d’État il n y a plus d’état, in fine, l’autorité va à son tour s’affaisser. L’état profond a besoin de leviers pour se protéger, et parmi ceux-ci l’amnistie occupe une place de choix.
Dans toutes les grandes démocraties comme les États-Unis, qui a refusé de signer la convention de la Cour pénale internationale ( CPI), on l’utilise pour couvrir les actes sous-tendus par la raison d’État, et c’est un marqueur de souveraineté », a-t-il renseigné.
En ce qui concerne la fermeture des bases militaires étrangères établies au Sénégal et la réciprocité pour le visa, le secrétaire général du Pjd n’est pas totalement d’accord avec le Premier ministre.
« La mise en place d’une réciprocité stricte sur les visas est juridiquement possible, mais elle présente des contraintes. Elle nécessite une analyse approfondie des conventions internationales ratifiées par le Sénégal, notamment celles relatives à la circulation des personnes. Par ailleurs, cette mesure pourrait entraîner des conséquences diplomatiques et économiques, notamment avec les pays partenaires. Sa faisabilité dépend donc de la capacité à concilier les intérêts nationaux avec les engagements internationaux et les implications pratiques d’une telle politique », a mis en garde M. Diallo.
POUR SE FAIRE RESPECTER,IL FAUT DABORD SE RESPECTER.
Il faut être sérieux, l’instauration de visas n’a rien à voir avec les engagements internationaux. La libre circulation c’est l’UEMOA, la CEDEAO et d’autres pays comme la Mauritanie, le maroc. Le congo Brazzaville, la Centre Afrique etc. Ces pays n’ont pas instauré de visa pour les sénégalais. Pour aller au Gabon. au Tchad, au Cameroun, en RDC qui sont des pays africains, le sénégalais doit payer pas moins de 40 000 f pour son visage d’entrée. Au Kenya, les sénégalais même en transit, jusqu’à une période récente, ne pouvait entrer sur le territoire Kenya sans visa. Les pays
européens, américains exigent des visas avec des sommes importantes pour obtenir ces visas. Pourquoi, on ne ferait pas de même. Ceux qui s’agitent ne pensent qu’aux européens et américains. Savez vous que le Sénégal est l’un des rares pays francophones d’Afrique à ne pas avoir instaurer de visas pour les européens. Pour entrer en Cote d’ivoire, au Gabon, au Mali, au Niger etc. les européens (français, allemand,belge italiens etc. ) doivent avoir un visa d’entrée et ça depuis longtemps.Vive la réciprocité. Pour les touristes, il faut un visa touristique qui pourrait être obtenu en ligne comme à Sao Tome et principe. Pour tous les autres il faut instituer la réciprocité.
La réciprocité des visas avait été appliquée par le régime de Macky Sall mais ses conséquences économiques ne se sont pas attendre, des licenciements massifs avaient eu lieu dans le secteur touristique. On ne doit pas appliquer une réciprocité stricte sinon le licenciement qui risque de se produire dans le secteur du tourisme aura des conséquences sur les travailleurs, les hôtels et les Touŕ opérateur. Si certains pays n’imposaient de visas le Sénégal et certains africains se seraient de ses habitants. La première des dignités c’est de la teranga dans propre pays au lieu de traverser les océans et le désert au péril de sa vie à la recherche d’un hypothétique mieux être ailleurs
Ton avis est nul
Plus que nul
Les emmigres avec une double nationalite qu’es ce qu’ils vont faire..?Chercher le Visa ou passer a l’aoroport avec un passeport senegalais sans demande se sejour..
Entre 2012 et 2013 les détenteurs de la double nationalité pouvait passer avec la carte d’identité sénégalaise ou le passeport biométrique sénégalais .
Vous parlez à un gouvernement. On ne se reveille pas et dire Visa, visa. Tous ces problèmes seront résolus en amont.