En Allemagne, Thomas H, un ancien capitaine de l’armée condamné en 2024, à 3 ans et demi de prison pour espionnage aggravé au profit de la Russie, a intenté une action en justice contre sa libération anticipée.
En effet, le militaire reconnu coupable d’avoir transmis des informations officielles à l’ambassade de Russie à Berlin et au consulat de Russie à Bonn, avait purgé les deux tiers de sa peine en détention provisoire et devait quitter un peu plus tôt la prison. Mais coup de théâtre! Il refuse de sortir de sa cellule.
Une question d’assurance maladie non résolue
La Cour fédérale de justice de Karlsruhe a indiqué dans un récent arrêt que le capitaine était sans assurance maladie. En clair, c’est parce que la question de son « assurance maladie n’est pas résolue » qu’il refuse la libération anticipée.
Il entend d’abord souscrire à l’assurance, avant de déposer une nouvelle demande de suspension du reste de sa peine. Notons que les informations transmises par l’ancien militaire aux représentations russes en Allemagne étaient destinées « aux services de renseignement russe ».
Il a invoqué la « crainte d’une escalade militaire dans le conflit ukrainien » comme mobile
L’Office fédéral de police criminelle (BKA) et le service allemand de contre-espionnage militaire, ont eu vent de ses agissements. Ce qui aboutit à son interpellation en 2023, révèle Bild qui rapporte l’information.
Lors de son procès , Thomas. H a reconnu la plupart des faits qui lui étaient reprochés. Il a invoqué la « crainte d’une escalade militaire dans le conflit ukrainien » comme mobile, disant avoir voulu protéger sa famille d’une attaque nucléaire.
