Alioune Sarr promet une réforme de l’incompatibilité des fonctions présidentielles et partisanes

Alioune Sarr, candidat à la présidence, est convaincu de l’incompatibilité des postes de président de la République et de chef de parti. Il fait référence aux Assises nationales de 2008 et aux conclusions de la Commission nationale de réforme des institutions pour étayer son argument. «Cela peut permettre un équilibre entre les pouvoirs judiciaire et législatif.» affirme-t-il. Sarr pense que le Sénégal, qui compte de nombreux jeunes, ne peut être gouverné sur le modèle d’une monarchie. Il s’engage à mettre en œuvre cette réforme constitutionnelle s’il est élu président.

La deuxième réforme envisagée par Sarr est la séparation du président de la République et du président du Conseil supérieur de la magistrature. Il prévoit la création d’une Cour constitutionnelle, renforçant ainsi l’indépendance de la justice. «Le président de cette Cour sera élu par ses pairs», précise-t-il.

Alioune Sarr envisage également une réforme de l’Assemblée nationale. Il est inacceptable que moins de 10% des membres de l’Assemblée soient des jeunes, alors que 75% de la population est jeune. Il propose des discussions avec les partis politiques et les organisations de la société civile pour garantir que les investitures à l’Assemblée nationale reflètent plus fidèlement la structure démographique du Sénégal.

Il envisage aussi la création d’un conseil supérieur des Sénégalais de l’extérieur, qui serait chargé de veiller aux intérêts de la diaspora. L’objectif de toutes ces réformes est d’aligner davantage les institutions sur les préoccupations de la population.

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