L’Algérie et les États-Unis ont réaffirmé, samedi, leur volonté de consolider leurs relations, notamment dans les secteurs du commerce et de la sécurité. Cette déclaration fait suite à une rencontre entre le président algérien Abdelmadjid Tebboune et Massad Boulos, haut conseiller du président américain Donald Trump, lors d’une visite officielle à Alger.
Renforcement des liens bilatéraux
Massad Boulos, représentant le président Trump et le secrétaire d’État Marco Rubio, a souligné l’importance capitale de la relation entre les deux pays. Il a transmis au président Tebboune la vision américaine d’une coopération renforcée pour promouvoir la paix, lutter contre le terrorisme et encourager un commerce équitable. « Le président Tebboune et moi-même avons réaffirmé les liens étroits entre les États-Unis et l’Algérie et exprimé notre ferme volonté de renforcer leurs relations dans les domaines du commerce, de la sécurité et dans d’autres secteurs », a déclaré M. Boulos, selon l’agence Anadolu.
Des intérêts communs pour la paix et la stabilité
Le haut conseiller américain a également indiqué avoir écouté attentivement le point de vue du président Tebboune sur les défis et opportunités en Afrique et dans la région. Les deux pays partagent un intérêt pour la paix mondiale et travaillent ensemble sur des questions internationales, notamment au sein du Conseil de sécurité des Nations unies où l’Algérie siège actuellement. « Nous sommes impatients de poursuivre nos efforts conjoints pour relever les défis du Sahel et travailler ensemble à la promotion de la paix et de la stabilité », a-t-il ajouté.
Un dialogue stratégique permanent
Avant sa rencontre avec le président Tebboune, Massad Boulos s’est entretenu avec le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf. Le ministère algérien des Affaires étrangères a publié un communiqué saluant le dialogue stratégique entre les deux nations et la dynamique positive de leur partenariat dans des domaines clés tels que la défense, l’énergie, l’agriculture, l’enseignement supérieur et la recherche scientifique. La coordination entre l’Algérie et les États-Unis au Conseil de sécurité des Nations unies a également été mise en avant, ainsi que des échanges sur la situation en Libye, au Sahara occidental, au Sahel et dans la région des Grands Lacs.
