Aïda Mbodji sort de ses « griffes » et crée l’Alliance nationale pour la démocratie (And)…

Création d’un mouvement, tournée en solitaire, sorties musclées contre le Parti démocratique sénégalais (Pds), telle une épine dans le pied du Pds, Aïda Mbodji fait son petit bonhomme de chemin. La présidente du groupe parlementaire des libéraux et démocrates ne s’en cache plus, elle déroule son agenda politique, au même moment où le Pds a entamé une tournée nationale politique.

« Alliance nationale pour la démocratie » (And), c’est le nom que porte le mouvement de l’ancienne mairesse de Bambey. Aïda Mbodji est en train de ratisser le terrain afin de massifier son mouvement. Au moment où le Pds a choisi Karim Wade comme candidat pour 2019, la section départementale de Rufisque de l’And, a déjà investi Aïda Mbodji pour la prochaine Présidentielle. La manifestation, organisée par Fatim Ndiogou Ndiaye, la coordonnatrice locale de l’And, n’est pas vue d’un bon œil par bon nombre de libéraux.

« Deux jours avant le meeting, vers les coups de 2 heures du matin, des membres du Comité directeur, sont venus à Rufisque. Ils nous ont appelés pour nous dire de renoncer à la manifestation, sous prétexte qu’ils n’étaient pas d’accord. Ils nous ont même proposé de nous rembourser les frais. J’ai répondu que nous n’organisions pas pour le Pds, mais plutôt pour le mouvement d’Aïda Mbodji. Je leur ai clairement expliqué que je ne pouvais pas venir à leur rencontre, parce qu’il faisait très tard« , renseigne Fatim Ndiogou Ndiaye, à l’Obs.

De son côté, l’ancienne mairesse de Bambey  entend mériter cette confiance: « Vous venez de m’exprimer  la confiance de Rufisque. Vous venez de lancer un appel historique. Vous venez de reconnaître mon combat. Comme tous les démocrates épris de justice, vous venez de m’investir de votre confiance. Je vais tout faire pour mériter cette confiance« .