Affaire Lamine Diack: La famille et le collectif demandent aux autorités de s’impliquer davantage

Une cérémonie de témoignages, de solidarité et d’amitié a été organisée à l’endroit du Président Lamine Diack. Une manifestation organisée pour marquer les deux ans (1er novembre 2015 1er novembre 2017) de présence de M. Diack en France où il est retenu dans le cadre d’une affaire judiciaire en lien avec ses activités au sein de la Fédération internationale d’athlétisme qu’il a présidée de 1999 à 2015.

 

Au cours de la cérémonie, des plaidoyers ont été faits pour que l’Etat s’implique davantage dans le dossier. « Nous invitons la diplomatie sénégalaise et tous les hommes de bonne volonté d’ici et d’ailleurs à s’impliquer davantage. C’est la raison pour laquelle nous avons initié cette pétition que nous soutenons », a laissé entendre, au micro de Senego, le vice président du collectif pour Lamine Diack, Mamadou Koumé. Il a demandé que « ceux qui ont le pouvoir d’intercéder pour que le président Diack soit libre de ses mouvements le fasse ». Car, poursuit l’ancien Président de l’Association nationale de la presse sportive (ANPS), « la situation qu’on lui fait endurer est insupportable aussi bien pour sa famille, ses parents, ses amis et de nombreux citoyens sénégalais qui sont fiers de son oeuvre et de ce qu’il représente pour notre pays ». 

 

Sur la même lancée, le doyen El Hadji Barro Diène d’ajouter: « Nous demandons à nos autorités de s’impliquer d’avantage car beaucoup de choses peuvent se régler entre Etat »

Prenant la parole, l’ancien attaquant des Lions, Yatma Diop, a, lui aussi, fait comprendre à l’assistance que l’affaire doit être réglée par le chef de l’Etat lui même. « Nous avons les moyens de mettre la pression sur la France pour qu’il soit libéré », soutient-il.

 

Présente à cette manifestation avec ses sœurs et d’autres membres de la famille, Ndèye Khady, la fille de Lamine Diack qui a pris la parole, a fait savoir qu’elle court derrière une audience avec le Chef de l’Etat, depuis l’année dernière. « Cette année on a encore déposé une audience pour s’enquérir de la situation, pour échanger avec le président et depuis lors on attend. Mais aujourd’hui, il est temps aussi que nous puissions aller le voir et qu’il nous dise quelque chose de clair. S’il est possible d’utiliser la convention (NDLR: convention de coopération judiciaire entre le Sénégal et la France signée le 29 mars 1974) pour le faire rentrer », a-t-elle indiqué.

2 COMMENTAIRES
  • charles

    IL Y’A AUSSI KHALIFA SALL.

  • Daouda Gaye de Méckhé

    Il doit être jugé. Il a ternit l’image du Sénégal ce corrompu. Vive Me Wade

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