Affaire Diary Sow : Ansoumana Dionne évoque l’état de santé mentale des sénégalais
Le Sénégal a atteint un niveau de dégradation si avancée de l’état de santé mentale de sa population. Depuis 2000, l’Association Sénégalaise pour le Suivi et l’Assistance aux Malades Mentaux (ASSAMM) ne cesse d’alerte l’opinion nationale et internationale sur l’urgence de nous arrêter sur cette question très importante pour le développement et la sécurité d’une nation.
Malheureusement, nous avons été toujours combattus par la plupart des ministres des différents gouvernements, du Président Abdoulaye WADE au chef de l’Etat Bassirou Diomaye FAYE, en passant par le Président Macky SALL. Conséquences, c’est le peuple sénégalais tout en entier qui reste victime de cette guerre incompréhensible et inhumaine contre un citoyen dont le seul tort est d’avoir de grandes ambitions pour son pays.
Une fillette de 12 ans tuée en banlieue Dakaroise par un usager de la drogue, si cela n’est toujours pas suffisant pour notre pays de s’occuper véritablement de la santé mentale des populations, que chaque citoyen se prépare à prendre ses responsabilités face à de telle catastrophe. Nous l’avons toujours dit et nous le répétons ici, de façon très claire et nette. Le Sénégal est devenu un peuple très malade, au plan mental et psychologique. La preuve, nos hôpitaux psychiatriques sont totalement remplis et nous vivons avec des personnes qui sont victimes de troubles mentaux, causés par beaucoup de facteurs dont l’usage abusif de l’alcool et de la drogue, le chômage, la pauvreté, le phénomène de l’émigration clandestine, la la déception, la perte d’emplois, la jalousie, la prostitution, entre autres.
Contrairement à ce que l’on veuille nous faire comprendre, le débat ne se pose pas en terme de reprise de la peine de mort au Sénégal. Même si notre pays est confronté à un véritable problème d’insécurité et de criminalité, ce cas de meurtre de Diary SOW doit interpeller toute la conscience collective par rapport au mauvais état de la santé mentale des citoyens. Ainsi, la balle est dans le camp des pouvoirs publics qui ont la lourde responsabilité de veiller sur la vie et la sécurité des populations. De toutes les façons, nous poursuivons, en ce qui nous concerne, nos réalisations au profit des malades mentaux et victimes de toxicomanies, à travers notre Centre Ansoumana DIONE de Kaolack. Ce 25 janvier, nous présenterons nos anciens pensionnaires.
Au cours de cette grande cérémonie prévue audit Centre, nous exposerons notre vision consistant à bâtir le citoyen, pour aboutir à une société d’écoute et de pardon, fondée sur l’amour du prochain, l’entraide et la solidarité qui sont des vertus purement sénégalaise. En vérité, notre société doit être revue en profondeur, suite à des agressions de toute sorte, provenant de plusieurs horizons. Pour rappel, c’était en 2008 que nous avions alerté, dans « Week-end » Magazine que les sénégalais allaient s’entretuer comme des animaux. Malheureusement, notre appel n’était pas pris au sérieux et aujourd’hui l’avenir nous a donné raison. L’assassinat de Madame Fatoumata Makhtar NDIAYE en 2016, ne nous a rien servi. Mais, nous pensons que cette affaire Diary SOW ouvrira les yeux aux nouvelles autorités.
Ansoumana DIONE, Président de l’Association Sénégalaise pour le Suivi et l’Assistance aux Malades Mentaux (ASSAMM)
Oui la maladie la plus grande au Sénégal est de défendre des personnes ignobles Qui osent détourner des milliards et des milliards des fonds de l’état sans inquiète et qui se disent etre des musulmans
Je confirme..Au senegal il y a un taux anormalement élevé de dépressifs..Et ceux qui le souffrent ne s’en rendent même pas ccompte..En plus il y a pas de structures spécialisées pour la prise en charge des malades..La depression n’a rien á voir avec la folie et ça peut se traiter.