« Je rentre chez moi. Macky Sall a choisi de me combattre, de combattre mes anciens collaborateurs. Mon fils n’a commis aucun délit. La France a dit qu’il n’avait aucun bien ici. Sur 100% des accusations, 80% sont tombées. Avant le procès, nous allons faire tomber toutes les accusations. Parce qu’elles ne tiennent pas debout. Un procès politique ne se gagne pas devant les magistrats, il se gagne devant l’opinion. (…) Idrissa Seck, je l’ai entendu il y a deux jours. Il a été très critique contre Macky Sall. Il l’a matraqué. Mais il a dit non il n’ira pas à l’aéroport (pour l’accueil) mais enfin ses militants iront m’accueillir. C’est dommage, il aurait du venir me recevoir. Idrissa Seck c’était mon fils politique. S’il y a eu quelqu’un qui pouvait être un dauphin, c’était lui. Mais c’est lui qui m’a le plus combattu par la suite. Il y a ce que j’appelle la tragédie des premiers ministres en Afrique. Ils sont toujours très pressés. Quelqu’un fait de vous un premier ministre et vous voulez tout de suite le bousculer et prendre sa place. Et c’est Idrissa Seck qui a déclenché toute cette opération à savoir si je pouvais ou non me représenter (à la présidentielles de 2012). Cette opération sur ma candidature a été déclenchée par Idrissa Seck », a déclaré Abdoulaye Wade dans un entretien accordé à la Radio France Internationale.