Abdelhamid Abaaoud tué dans l’assaut des forces de l’ordre à Saint-Denis

Le corps d’Abdelhamid Abaaoud vient d’être formellement identifié, selon un communiqué du procureur de la République diffusé ce jeudi. La comparaison de traces papillaires a permis de déterminer qu’il a été tué au cours de l’assaut mené par le RAID rue Corbillon dans la nuit du 18 novembre à Saint-Denis. Le corps a été découvert dans l’immeuble, criblé d’impacts.

Le djihadiste belge Abdelhamid Abaaoud, cerveau présumé des attentats de Paris, a été tué pendant l’assaut des forces de police mercredi à Saint-Denis, en banlieue parisienne, a annoncé jeudi le procureur de Paris. « Abdelhamid Abaaoud vient d’être formellement identifié, après comparaison de traces papillaires, comme ayant été tué au cours de l’assaut. (…) Il s’agit du corps découvert dans l’immeuble, criblé d’impacts », selon un communiqué de François Molins, chargé de l’enquête sur les attaques qui ont fait 129 morts et plus de 350 blessés.

Djihadiste belge de 28 ans, l’homme est l’organisateur présumé des attentats du 13 novembre et un membre très actif du groupe État islamique (EI) en Syrie, d’où il nargue les polices européennes depuis des années.

Né en 1987 dans la commune bruxelloise de Molenbeek, le cerveau présumé de la cellule djihadiste récemment démantelée en Belgique se faisait appeler Abou Omar Soussi, du nom de la région du sud-ouest du Maroc dont sa famille est originaire, ou Abou Omar al-Baljiki (Abou Omar « le Belge »). « C’était un petit con », harcelant ses condisciples et ses professeurs ou volant des portefeuilles, a raconté un ex-camarade de classe au tabloïd populaire belge La Dernière Heure. Le « petit con » est maintenant dans le viseur des enquêteurs français et belges, qui voient en lui l’organisateur présumé des tueries de Paris qui ont fait vendredi 129 morts et 352 blessés et ont été revendiquées par l’État islamique.

« Abou Omar al-Baljiki » avait déjà fait la une des journaux belges début 2014 après avoir emmené en Syrie son petit frère Younes, 13 ans, surnommé « le plus jeune djihadiste du monde » par certains médias. Il aurait rejoint d’autres combattants belges, rassemblés dans une brigade d’élite de l’EI. Il apparaît, fine barbe et bonnet de style afghan sur la tête, dans une vidéo de l’EI où il se vante de commettre des atrocités, s’adressant goguenard à la caméra au volant d’un véhicule qui tire des cadavres mutilés vers une fosse commune.

Jet-skis et vacances au Maroc

« Avant, on tractait des jet-skis, des quads, de grosses remorques remplies de cadeaux, de bagages pour aller en vacances au Maroc. Maintenant, on tracte les infidèles, ceux qui nous combattent, ceux qui combattent l’islam », se vante-t-il, sourire aux lèvres, dans un mélange de français et d’arabe. Il a le profil d’un individu de la « classe moyenne », d’après le quotidien flamand De Morgen. Selon le journal, le jeune homme avait été envoyé par son père, commerçant, dans un collège chic de la commune résidentielle d’Uccle, dans le sud de Bruxelles. « Nous avions une belle vie, oui, même une vie fantastique ici. Abdelhamid n’était pas un enfant difficile et c’était devenu un bon commerçant.

Mais, tout à coup, il est parti pour la Syrie. Je me suis demandé tous les jours pour quelle raison il s’est radicalisé à ce point. Je n’ai jamais reçu de réponse », avait déclaré en janvier son père, Omar Abaaoud, à La Dernière Heure. « Abdelhamid a jeté la honte sur notre famille. Nos vies sont détruites », avait réagi son père. « Pourquoi, au nom de Dieu, voudrait-il tuer des Belges innocents ? Notre famille doit tout à ce pays », avait expliqué Omar Abaaoud, dont la famille est arrivée en Belgique il y a 40 ans, en ajoutant qu’il ne pardonnerait « jamais » à Abdelhamid d’avoir « embrigadé » son jeune frère Younes. Le plus connu des quelque 500 Belges partis combattre en Syrie ou en Irak est surtout lié à la « cellule de Verviers ».

Début 2015, la télévision belge RTBF révélait des images contenues sur le téléphone portable du cerveau présumé des attentats de Paris. Dans un camp de réfugiés syriens à la frontière turque, un membre de l’Armée syrienne libre (opposée à Bachar el-Assad) a remis à des journalistes ce qu’il présente comme le contenu du téléphone d’Abdelhamid Abaaoud. On y voit ce francophone belge arrivant en Syrie, en 2014, puis aux côtés de sa kalachnikov. Le jeune homme de 28 ans, originaire de Molenbeek, près de Bruxelles, se fait filmer par ses compagnons d’armes au moment d’aller enterrer des victimes civiles de Daesh..

3 COMMENTAIRES
  • ged

    Merci à Dieu pour nous avoir permis de retrouver et de débarrasser de cette salope qui va avoir des comptes à rendre à Dieu

    • baks

      Les médias sénégalais renseignez vous avant de publier des fausse informations au public

  • Verdict

    Ged tu as raison ABAAOUD va rendre compte à DIEU car DIEU interdit de tuer une seule âme humaine sans justification. Pourquoi c'est grave de tuer une âme c'est parce que c'est DIEU Seul et Uniquement DIEU qui peut créer une âme. Compte tenu de ce qui précède, les présidents occidentaux successifs (États Unis et France…) qui ont ordonnent des bombardement dans les pays qu'ils dominent en tuant des milliers voir des millions de civils (enfants, femmes, vieillards…) que diront ces présidents à DIEU une fois que le digne de confiance, "Malakoulmawt" (Ange de la mort), émissaire de DIEU s'emparera de leurs âmes?

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