À Tambacounda, un plaidoyer en faveur des Jakartamen

À Tambacounda, un plaidoyer en faveur des Jakartamen

Au cœur de Tambacounda, le représentant du khalife général des Mourides a pris la parole pour sensibiliser les autorités sur les enjeux liés aux conditions des conducteurs de motocyclettes Jakarta. Dans le cadre de la 14ème journée de prières dédiée à Serigne Touba, Mame Balla Mbacké a saisi cette opportunité pour appeler à une simplification des démarches administratives pour ces professionnels.

Rassemblant de nombreux fidèles musulmans, provenant des confréries mouride, tidiane et khadre, le domicile de Mame Balla Mbacké est devenu le théâtre de ferventes célébrations. Le responsable religieux a rappelé l’importance de cette journée : « On en est à la 14e édition, a-t-il précisé. L’objectif est de rendre grâce à Serigne Touba et en profiter pour rappeler aussi aux talibés les recommandations et autres enseignements du saint homme. »

En parallèle de ce rassemblement religieux, une attention particulière a été portée aux Jakartamen, soulignant leur rôle crucial dans l’économie nationale. Le petit-fils de Bamba n’a pas manqué de rappeler que la normalisation de ce secteur est essentielle, notamment pour garantir la sécurité des usagers. « Il faut alléger les conditions d’obtention des différents documents », a-t-il plaidé. Cette évolution permettrait une pacification du secteur, offrant une reconnaissance à ces milliers de travailleurs.

En soutien à ces actions, le ministère des Transports a récemment déployé la plateforme Bindou.Mitta pour faciliter l’enregistrement des motos non immatriculées. Face à une affluence importante de 18 000 demandeurs aux services des Mines, des solutions numériques innovantes ont été proposées, comme l’explique Yankhoba Diémé : « Les jeunes peuvent réserver en ligne de manière simple et intuitive leur rendez-vous au Service des transports. »

Ces informations ont été relayées par le site Le Quotidien, misant sur l’engagement commun pour la modernisation d’un secteur vital pour de nombreux Sénégalais.

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