La libération de l’ex-maire de Dakar est une exigence de la plateforme des femmes de l’opposition. En signant à l’unanimité, la pétition du Front pour la libération de Khalifa Ababacar Sall, elles ont aussi annoncé qu’elles comptent manifester tous les mardis. « Nous allons adopter le Mardi de Nder » ont-elles crié en chœur.
« Ce sera toujours mardi »
Sur iradio, la député non inscrite, ancienne ministre et ancienne mairesse de la commune de Bambey, Aïda Mbodji, déclare que « ce sera toujours le mardi de revendication qui va nous servir de prétexte pour taper sur la table pour dire trop, c’est trop. »
« Trop c’est trop »
C’est le même son de cloche chez Elène Tine qui interpelle toutes les femmes du Sénégal, au premier rang desquelles la première Dame Marième Faye Sall. Parce que pour elle, « trop c’est trop. On parle de Fast-track dans le pays. Nous voulons que le Fast-track soit appliqué dans ce dossier. Notre mobilisation est différente de celle que nous avons entendue récemment. Cette fois-ci, nous nous battons pour une bonne cause. »
« Femmes de paix »
Le Pr. Amsatou Sow Sidibé estime, pour sa part, qu' »indépendamment de la dénonciation et du refus de la politique de l’injustice, du deux poids, deux mesures, nous sommes là. Parce que nous sommes des femmes de paix. Pour une juriste comme moi, la politique du deux poids, deux mesures, c’est inadmissible. »