90 ans du Président Abdou Diouf : Le vibrant témoignage du Général Seck sur son héritage démocratique

Le Général Mamadou Mansour Seck a rendu un vibrant hommage au Président Abdou Diouf lors d’une conférence de presse annonçant les festivités de ses 90 ans. L’événement a mis en avant les valeurs de sport et de vertu chères à l’ancien chef d’État sénégalais.

Sport et vertu, piliers de la démocratie

Le Général Seck a souligné l’importance des termes « sport » et « vertu » au sein de la Fondation Abdou Diouf Sport Vertu. Il a rappelé que « le respect des règles, c’est le fondement même de la démocratie ».

Un long compagnonnage, de l’université à la présidence

Le Général Seck a évoqué sa relation avec Abdou Diouf, débutée en 1957 à l’université. Il a salué la vision républicaine et disciplinée de l’armée sénégalaise initiée par Léopold Sédar Senghor et poursuivie par Abdou Diouf.

Un épisode méconnu : Abdou Diouf face à une tentative de coup d’État

Le Général Seck a révélé un épisode peu connu du mandat d’Abdou Diouf : une tentative de coup d’État déjouée par le président. « Il n’en parle pas dans son livre, mais c’est arrivé. Nous étions à ses côtés avec quelques fidèles », a-t-il confié.

La discrétion d’Abdou Diouf, un atout et un « défaut »

Nommé à plusieurs reprises par Abdou Diouf, le Général Seck a qualifié le président de « trop discret ». « Après son départ, c’était comme s’il n’existait plus. Pourtant, c’est un modèle démocratique. Il n’a pas contesté, il est parti », a-t-il déclaré.

Un appel aux historiens et aux journalistes

Le Général Seck a invité les historiens, les journalistes et les citoyens à valoriser l’héritage démocratique laissé par Abdou Diouf. « Les valeurs de la démocratie au Sénégal ne datent pas d’hier. Elles s’enracinent dans notre histoire, et Abdou Diouf y a contribué de manière décisive », a-t-il conclu. « Emedia »

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12 commentaires

  1. Albert

    20 ans au pouvoir!!! Des élections truquées. Francophonie après la présidence. Un sujet français. C ce que je retiens de lui. Il souhaite être enterré dans un cimetière musulmano chrétiens.


  2. L'anglophonisation de l'Afrique = l'abrutissement de l'Afrique

    « La falsification de l’histoire et l’impératif du progrès » sont deux instruments centraux par lesquels les démocraties libérales peuvent imposer leur pouvoir tout en se coupant de la volonté populaire, selon une critique récurrente de ces régimes.


    Falsification de l’histoire


    La falsification de l’histoire consiste à remodeler le récit collectif pour justifier l’ordre établi et préserver la légitimité du pouvoir. Les gouvernements ou élites politiques, par le contrôle des récits officiels et des outils de communication, peuvent occulter les épisodes dérangeants du passé ou en réinterpréter le sens afin de consolider leur autorité et diminuer les aspirations populaires à un changement véritable. Ce mécanisme devient une forme de « mensonge institutionnalisé » qui favorise la stabilité du régime en empêchant le peuple de se réapproprier son histoire et donc, son pouvoir d’agir.

    Ce mécanisme de « mensonge institutionnalisé » favorise la stabilité du régime parce qu’il permet aux détenteurs du pouvoir de contrôler le récit collectif et de limiter la capacité du peuple à remettre en question l’ordre établi, empêchant ainsi toute réappropriation de l’histoire et, par conséquent, de son propre pouvoir d’agir.


    Contrôle de l’histoire et du récit


    Les régimes qui instaurent un mensonge institutionnalisé produisent une version officielle de l’histoire, souvent indiscutable, qui façonne durablement la mémoire collective. En construisant une réalité alternative ou en réécrivant les faits, comme illustré par George Orwell dans 1984, le pouvoir empêche la population d’accéder à une connaissance objective et partagée de son passé. Cela limite la possibilité de mobiliser ce passé comme levier de contestation ou de transformation.


    Empêchement du pouvoir d’agir du peuple


    Priver le peuple de la maîtrise sur son histoire revient à réduire sa capacité réflexive et critique. Sans accès à la vérité historique ou à des récits alternatifs, le peuple ne peut pas reconstruire son identité collective ni formuler de nouveaux projets communs. Ce verrouillage narratif entretient la domination en rendant difficile la contestation du pouvoir — le passé servant alors de justification permanente à l’ordre présent.


    Fonctionnement du mensonge pour la stabilité


    Le mensonge politique, instrumentalisé par l’État, devient le fondement d’une cohésion sociale artificielle : il vise à prévenir les divisions, les revendications ou les remises en question qui pourraient entraîner instabilité ou changement de régime. Cette stratégie est parfois légitimée comme nécessaire au bien commun ou à la préservation de la paix sociale, mais elle implique une dépossession du peuple de son pouvoir critique et politique.


    Impératif du progrès


    L’impératif du progrès est utilisé pour présenter le fonctionnement de la démocratie libérale comme le stade ultime ou nécessaire du développement historique, suggérant qu’aucune alternative n’est désormais valable. Cette logique, inspirée par des penseurs comme Francis Fukuyama avec la notion de « fin de l’Histoire », naturalise l’idée d’un progrès linéaire vers le modèle libéral, discréditant ainsi toute contestation ou critique comme rétrograde, voire irrationnelle. Ce discours de progrès fonctionne comme une contrainte idéologique et occulte les conflits et les revendications populaires qui pourraient contester l’ordre dominant.


    Effets politiques et moraux


    La combinaison de la falsification de l’histoire et de l’impératif du progrès installe une barrière entre le peuple et l’exercice réel du pouvoir. Elle justifie la distance bureaucratique, la décomposition morale, la corruption et le maintien d’une caste dirigeante qui se perpétue à travers l’instrumentalisation du discours démocratique, tout en privant les citoyens d’un véritable espace participatif ou critique.


    En résumé, la falsification de l’histoire et l’impératif du progrès permettent de présenter la démocratie libérale comme la fin logique de l’évolution humaine, tout en dissimulant les dérives et la perte du pouvoir populaire derrière une façade consensuelle et consensuellement acceptée.


  3. Un militaire n'est qu'un EXECUTANT

    La Mafia des démocraties

    Maurice Bardèche

    Kontre Kulture


    « Car, c’est une hypocrisie et un mensonge de croire et de faire croire que la démocratie actuelle peut amener la justice sociale. Nous ne sommes pas contre la démocratie en elle-même, nous sommes contre la démocratie en tant qu’elle est l’instrument des riches pour tromper le peuple. »

    Maurice Bardèche, « La Mafia des démocraties »

    En 1952, Maurice Bardèche fondait la revue Défense de l’Occident, dans laquelle des écrivains tels que Lucien Rebatet, Michel Déon, Jean Mabire, François d’Orcival et François Duprat interviendront. Maurice Bardèche y prendra aussi régulièrement la plume sur des sujets aussi variés que l’Europe, la littérature, le socialisme, le monde arabe, la violence, la question juive, l’examen de conscience et bien d’autres. Ces textes méritaient, par leur profondeur de vue qui transcende les années, d’être rassemblés et réédités, que ce soit pour le regard historique qu’ils apportent ou pour la réflexion qu’ils suscitent sur des questions intemporelles.

    « La démocratie n’est nullement l’exercice du pouvoir par le peuple, comme le croient les naïfs », au contraire, enfermées dans le pouvoir bureaucratique, les démocraties libérales, sourdes aux cris des peuples, s’imposent à eux par la falsification de l’histoire et l’impératif du progrès. Le mensonge devient un instrument permanent de leur maintien, la décomposition morale s’installe, la corruption et les désordres de toute nature surgissent et se poursuivent grâce aux tolérances dont ils bénéficient.

    En France, démagogie scolaire, chômage et prélèvements massifs sur le travail forment un triptyque imposé au nom de l’égalité et de la solidarité. Mais cette solidarité est une escroquerie, elle n’est en réalité que contrainte, car il faudrait d’abord que la lutte des classes n’existe plus et que l’on comprenne que « la solidarité consiste à se sauver ensemble par l’accord de tous » et non à charger les uns pour donner des droits illimités aux autres. Plus encore, les « trois libertés essentielles qui découlent du contrat social, la liberté individuelle, la liberté d’expression et la liberté du travail nous sont aujourd’hui refusées ». C’était vrai hier, ça l’est plus encore aujourd’hui.

    Maurice Bardèche (1907-1998) est un écrivain et biographe français, agrégé de lettres. Spécialiste du XIXe siècle, il enseigna à la Sorbonne et à l’université de Lille.


  4. Un citoyen Z

    Un president mediocre, un homme mesquin comment tout Ndiambour-ndiambour . Il est reste sujet francais dans sa tete et a fini fonctionnaire francais a la francophonie.

    En tout, C’est un petit fonctionnaire francais qui celebre son anniv’… on s’en fout!


  5. Piqure

    cheikh touré : avec ces propos honteux « Il a mobilisé l aide internationale grâce à son talent diplomatique » vous méritez la peine de mort.


    On devrait criminaliser cette apologie de la médiocrité, et cette nostalgie des années sombres de notre nation, surtout lorsqu’on sait que le Président Mamadou DIA avait proposé mieux en voulant faire vivre dignement les paysans de leur sueur et non d’une mendicité embellie à la sauce diplomatique.


    Tous ces vils personnages qui ont contribué à l’élimination du Président Mamadou Dia devraient être mis au banc de l’histoire et ne méritent aucune reconnaissance, ni hommage pré ou post mortem.


    Vous foutez la honte !


  6. Cheikh Touré

    Ceux qui ont vécu les années de sécheresse savent qu il a été un bon Président. Le monde rural était triste, le cheptel décimé, les puits et forage taris. Il a mobilisé l aide internationale grâce à son talent diplomatique pour limiter les dégâts. Dans tous les pays du Sahel, seul le Sénégal payait les salaires des fonctionnaires. Sur le plan politique, on se souvient du code électoral consensuel. A la conférence de la Baule sur la démocratie, il a répondu fièrement que le Sénégal n a pas attendu les revendications démocratiques pour se soumettre à l implacable marche de l histoire. Longue vie et bonne santé à ce vaillant fils du Sénégal


    • Mamadou Lamine Diop

      Merci d’avoir phagocyté l’histoire du Sénégal du temps de Diouf. Ou sont passées la jeunesse malsaine et la d’évaluation du CFA, une chose qu’il martelait sur les ondes disant que cela n’arrivera jamais pendant que ses ministres, informés par lui-même, transféraient d’énormes sommes d’argent à l’étranger. Si vous l’aimez autant, demandez-lui alors de reprendre son parti pour y remettre de l’ordre et sauver le Sénégal.


  7. Mamadou Lamine Diop

    Au pays des aveugles les borgnes sont rois.

    Un président c’est un paquet. Soit on est bon partout où on est mauvais quelque part. Si on se met à plébisciter Abdou Diouf c’est que Wade et Macky ont vraiment été terribles. Sonko disait il n’y a pas longtemps qu’ils fallait fusilier tout les anciens présidents du Sénégal.

    Si on doit donner une option sur lui on pourrait peut-être dire qu’il était moins mauvais que tél ou tél. Dire qu’il est le meilleur il faut vraiment marcher sur la tête pour sortir une telle élucubration.

    Néanmoins joyeux anniversaire Mr forage.


  8. Cheikh

    Avec son départ de la présidence de la République l’esprit républicain s’effondre

    Abdou Diouf fut le dernier grand Républicain du Sénégal


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