Ce 1er août, au Grand Théâtre national de Dakar, le Premier ministre Ousmane Sonko a présenté un ambitieux Plan de Redressement Économique et Social. Objectif affiché : mobiliser plus de 4 600 milliards FCFA d’ici 2028, sans contracter de nouvelle dette.
« Nous avons identifié plus de 4 600 milliards FCFA mobilisables sans alourdir la dette de l’État », a-t-il déclaré, affirmant une rupture nette avec les politiques d’endettement passées.
Le plan repose sur quatre piliers : mobilisation des ressources domestiques (2 111 milliards FCFA), recyclage d’actifs publics sans privatisation (1 091 milliards), réduction du train de vie de l’État (50 milliards), et financements endogènes (1 352 milliards).
Sonko a insisté sur une gestion rigoureuse et transparente, affirmant vouloir « mettre fin à la politique du chéquier ouvert ». Pour le gouvernement, il s’agit de rétablir l’autonomie budgétaire, de rompre avec la dépendance extérieure et de faire du secteur privé national un levier de croissance.
Ce plan incarne une vision politique claire : celle d’un souverainisme économique assumé. Reste désormais à en démontrer la faisabilité.
Le FMI que des dettes engagés par les états et les pays qui souhaitent s’en départir ne les arrange pas. Conclusion : On temmerde toi et le FMI.
Ressources domestiques = nouveaux impôts, ou suppression de niches fiscales,
Actifs publics = vente biens de l’état,
Train de vie de l’état = suppression CDD, contrats spéciaux, suppression subventions, fusion agences,
Financement endogène= levée de fonds, secteur privé ou bons du Trésor secteur privé national ou régional ou particuliers.
Conclusion : le FMI a gagné sénégalais il faut se serrer la ceinture
Si le FMI gagne c’est pas la faute à ce gouvernement mais plutôt au précédent qui a volé et joué au faussaire sans retenue.