17 milliards pour le projet d’appui au pastoralisme au Sahel

La Banque mondiale a dégagé une enveloppe de 17 milliards de francs CFA pour financer le Projet d’appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS), sur une période six ans.

La révélation a été faite mercredi par le directeur des services vétérinaires (DSV), Mbargou Lô, selon qui il s’agit d’accompagner le secteur de l’élevage dans huit pays du Sahel, dont le Sénégal qui ambitionne de faire de ce sous-secteur, un des piliers de son émergence économique et sociale, indique l’agence de presse sénégalaise.

S’exprimant lors de la cérémonie de clôture d’un atelier de planification des activités envisagées en 2017 par la Direction des services vétérinaires (DSV), il a précisé que le taux de couverture vaccinale pour les petits ruminants s’élève à 80%, dans la zone d’emprise du PRAPS.

Dans le cadre de ce programme, signale-t-il, il est prévu le recyclage des nouvelles recrues sur l’épidémie-surveillance des maladies animales et l’inspection des viandes qui participe à la sécurisation des aliments.

Mbargou Lô indique que le programme a mis à la disposition des services vétérinaires, des véhicules pour accompagner les structures déconcentrées de la DSV dans l’accomplissement de leurs missions sur le terrain.

Et pour la gestion des vaccins, dit-il, ‘’on a mis à la disposition du ministère de l’Elevage et des Productions animales 70 réfrigérateurs, dont cinquante électriques […] pour assurer la chaîne de froid, surtout pour les vaccins, afin qu’ils aient une bonne réponse immunitaire, et trois cent glacières’’.

‘’Au niveau de ce projet, nous avons une composante extrêmement importante, à savoir la composante +santé animale+, à côté d’autres composantes, comme la gestion des ressources naturelles, l’appui à l’accès aux marchés et le problème des infrastructures qui consiste à construire des parcs à vaccination’’, a indiqué Dr Lô.

Les parcs à vaccination permettent non seulement de sécuriser les opérations vaccinales, mais aussi de disposer d’un bon taux de couverture vaccinale, a-t-il déclaré, ajoutant que le PRAPS va permettre de construire des marchés à bestiaux, des pistes pour désenclaver certaines zones, sans compter le volet hydraulique et pastoral.

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