« La menace d’une troisième vague est réelle et grandissante », alerte l’OMS

« La menace d’une troisième vague est réelle et grandissante », alerte l’OMS

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a averti jeudi que les pays africains devaient renforcer les capacités de leurs infrastructures sanitaires, le continent étant confronté à une hausse vertigineuse des cas confirmés de coronavirus.

Selon l’OMS, l’Afrique a enregistré une augmentation de 20% des cas de COVID-19 au cours des deux dernières semaines comparativement à la quinzaine précédente.

L’OMS estime que la situation est d’autant plus grave quand on tient compte du fait qu’il y a un arrêt quasi total des livraisons de vaccins au continent.

Équiper les hôpitaux

L’OMS recommande que les hôpitaux et centres de santé africains disposent d’au moins une unité de soins intensifs adéquatement équipée pour les malades très dépendants qui risqueraient de mourir sans de telles dispositions.

Elle recommande aussi de mieux équiper le personnel traitant. L’agence onusienne note que les équipements et le personnel de santé essentiels requis pour la prise en charge des patients gravement malades de COVID-19 sont insuffisants pour répondre aux besoins.

« La menace d’une troisième vague est réelle et grandissante », a martelé Dr Matshidiso Moeti, directrice de l’OMS pour l’Afrique dans un communiqué depuis Brazzaville, où est situé son quartier général pour l’Afrique. “Le traitement constitue la dernière ligne de défense contre ce virus et nous ne pouvons pas nous permettre qu’elle tombe”, a-t-elle ajouté.

Nécessité de la vaccination

L’OMS, qui estime réelle et grandissante la menace d’une troisième vague, juge essentiel de vite vacciner les Africains les plus exposés à la pandémie.

“J’appelle les pays qui ont atteint une couverture vaccinale significative à rendre des doses disponibles et à faire en sorte que les Africains vulnérables n’aient pas besoin de soins intensifs”, a exhorté Dr Moeti.
Selon le communiqué de l’OMS, plus 31,4 millions de doses anti-covid ont été administrées dans 50 pays africains. Seuls environ 2 % de la population en Afrique a reçu au moins une dose de vaccin, alors que 24% de la population mondiale a été vaccinée.

Cette faible statistique est liée à une pénurie de vaccins sur le continent, rappelle l’OMS.

Les cas d’infections repartent à la hausse dans plus d’une quinzaine de pays africains. L’OMS dit continuer de travailler avec les pays pour accroître les capacités de traitement.

1 COMMENTAIRES
  • jabalu

    pauvre afrique à chaque fois relèguè au second plan

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