Violences faites aux femmes : Thierno Alassane Sall presse l’État d’agir

Dans un appel solennel, le député Thierno Alassane Sall, député et président du parti La République des Valeurs, a dénoncé vendredi sur X, l’ampleur des violences faites aux femmes au Sénégal, qu’il juge désormais « à un niveau alarmant ».

Assassinats, viols, agressions physiques ou psychologiques… Selon lui, « ces actes barbares se multiplient et s’installent peu à peu dans notre quotidien, comme une sinistre banalité ».

Face à cette situation, l’élu estime que « l’inaction et le silence ne sont plus des options ». Il demande à l’État de prendre « la pleine mesure de la gravité » en mettant en œuvre, sans délai, un véritable plan national de lutte contre les violences.

Ce plan, explique-t-il, devrait inclure « l’accélération des procédures judiciaires, l’application de sanctions exemplaires, un numéro vert dédié et la création de centres d’accueil sécurisés dotés de moyens humains, financiers et logistiques suffisants ».

Pour Thierno Alassane Sall, la prévention est un autre pilier essentiel : « Nous devons former et sensibiliser dès l’école, avec l’appui des médias et l’implication des communautés, des Bàjjenu Gox, des leaders religieux et des associations sportives et culturelles, afin de déconstruire les comportements violents et de promouvoir une culture du respect ».

M. Sall appelle aussi à une mobilisation accrue des forces de sécurité, avec « des unités spécialisées capables d’écouter, d’accompagner et de protéger efficacement les victimes ». Il plaide enfin pour un suivi régulier, assorti de données fiables sur l’ampleur des violences et sur les réponses apportées, pour garantir la transparence et la responsabilité des autorités.

« Aucun pays ne peut prétendre se développer lorsque la moitié de sa population vit dans la peur et l’insécurité permanentes », ajoute le président de La République des Valeurs.