Son professeur, un missionnaire québécois au Sénégal, le conviait à un cours d’éducation sexuelle. Souleymane avait 12 ans au moment des faits. Il était scolarisé dans un établissement réputé de sa ville natale de Kaolack, « le collège Pie XII », dirigé par la branche canadienne d’une importante congrégation catholique, « les Frères du Sacré cœur ».