La Commission européenne a validé ce jeudi un nouveau « Pacte méditerranéen », une initiative annoncée par sa présidente, Ursula von der Leyen. Selon l’agence Anadolu, ce plan vise à promouvoir une « intégration plus profonde » entre les pays de la région.
S’exprimant dans un communiqué de presse, Ursula von der Leyen a déclaré : « Aujourd’hui, nous faisons une offre claire à nos voisins : créons un espace méditerranéen commun pour une intégration progressive ». Selon nos informations, le pacte est structuré autour de trois piliers principaux : les personnes, l’économie, et un volet combinant sécurité, préparation et migration.
Lors d’une conférence de presse conjointe, la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, et la commissaire chargée de la Méditerranée, Dubravka Suica, ont apporté des précisions. Kaja Kallas a évoqué plus de 100 projets destinés à renforcer les économies locales et à améliorer la connectivité régionale. De son côté, Dubravka Suica a détaillé que le premier pilier se concentrera sur l’autonomisation des populations, avec pour projet phare la création d’une université méditerranéenne. Le second pilier est axé sur la modernisation des relations commerciales et le soutien aux énergies renouvelables, tandis que le troisième pilier traitera des questions de sécurité, de justice et de gestion des migrations.
Les dirigeantes européennes ont également abordé la situation en Palestine, réaffirmant leur engagement dans les efforts de reconstruction et de gouvernance. « Nous sommes sincères envers la Palestine », a assuré Dubravka Suica. Cette prise de position intervient dans un contexte où la Turquie a récemment nommé un coordinateur spécial pour superviser les opérations humanitaires à Gaza. Ursula von der Leyen a qualifié la fin de la guerre à Gaza de « moment charnière » pour la région, affirmant que l’Europe a « un intérêt » à construire un avenir de paix.