Union Européenne : La France, la Belgique et l'Espagne ont versé 34,3 milliards € en GNL russe, bien plus que leur aide à l'Ukraine

Selon un rapport de l’organisation écologiste Greenpeace Belgique, relayé par l’agence Anadolu, la France, la Belgique et l’Espagne ont alloué plus de fonds à l’achat de gaz naturel liquéfié (GNL) russe qu’à l’aide bilatérale destinée à l’Ukraine depuis le début du conflit en 2022. Ces trois pays, avec les Pays-Bas, représentent 95 % des importations de GNL russe vers l’Union européenne.

Nos sources indiquent que, collectivement, ces quatre nations ont versé 34,3 milliards d’euros pour le GNL en provenance de Russie entre 2022 et la mi-2025. En comparaison, leur aide bilatérale à l’Ukraine sur la même période s’est élevée à 21,2 milliards d’euros. La France se positionne comme le principal acheteur de GNL russe avec des dépenses atteignant 12,75 milliards d’euros, suivie par l’Espagne (9,5 milliards) et la Belgique (6,21 milliards).

En parallèle, l’aide financière accordée à l’Ukraine par ces pays s’établit à 7,56 milliards d’euros pour la France, 1,47 milliard pour l’Espagne et 3,2 milliards pour la Belgique. Les Pays-Bas constituent une exception, ayant dépensé davantage pour l’aide à l’Ukraine (8,99 milliards d’euros) que pour l’importation de GNL russe (5,84 milliards d’euros).

D’après les informations du rapport, le port de Zeebrugge en Belgique est devenu le principal point d’entrée du GNL russe dans l’UE, gérant environ un quart des volumes totaux. Les importations via ce terminal ont atteint 3,3 milliards de mètres cubes durant le premier semestre 2025. Le document met également en évidence une dépendance croissante de l’Union européenne envers le GNL américain, avec une augmentation des contrats à long terme signés depuis 2022. La Commission européenne a pour objectif de cesser les importations d’énergies fossiles russes d’ici 2027.

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