Tunisie : Une quête de naturalisation turque pour Emel Agrebi
Dans la ville de Tunis, Emel Agrebi, une femme septuagénaire, nourrit un rêve ancien : obtenir la nationalité turque. Bien qu’elle n’ait jamais vécu en Turquie, ce pays est profondément ancré dans son identité familiale. En racontant son histoire à nos confrères d’Anadolu, elle révèle des fragments de son passé familial, transmis par ses grands-parents turcs.
Emel Agrebi a toujours été imprégnée par la culture turque, grâce aux récits de son grand-père, un ancien pacha, et de son arrière-grand-père maternel, un général influent de son époque. L’héritage turc de sa famille a été soigneusement préservé à travers les générations. Sa grand-mère paternelle, Hadice Ben Mustapha Kayserli, originaire de Kayseri, lui a transmis son attachement aux traditions turques, accentuant ainsi la double identité d’Emel.
C’est un lien que son père a également contribué à maintenir, faisant vivre en elle l’héritage ottoman. Un autre membre de sa famille, son oncle Heyreddin, a participé à des événements historiques marquants tels que les guerres balkanique et de Çanakkale, et a été honoré du nom de famille Acarol, en symbole de bravoure.
Cette volonté d’Emel Agrebi de devenir citoyenne turque n’est donc pas qu’une simple formalité administrative. Comme elle l’a confié en détail à l’agence Anadolu, c’est une manière de rendre hommage à ses ancêtres. Elle illustre ainsi la force des liens culturels et familiaux dans la construction de l’identité personnelle.
Son histoire reflète comment, malgré les distances, l’héritage de nos aïeux peut influencer nos choix et guider notre vie. Ce témoignage, relayé par nos confrères d’Anadolu, souligne la signification profonde des racines culturelles et historiques dans notre société contemporaine.