Alors que le Sénégal tente de reprendre la main sur son agenda économique, le débat autour de la dette cachée s’enlise dans une bataille d’avocats, de points de presse et de communiqués.
Au lieu d’inspirer confiance, le pays installe le doute sur ses chiffres, sur ses institutions et sur sa capacité à se gouverner sans se déchirer.
En France, en 2021, la dette hospitalière puis celle de la SNCF ont été intégrées dans les comptes de l’État. En Afrique du Sud, l’État a absorbé en 2020 une partie de la dette d’Eskom. Nulle part, ces ajustements n’ont été assimilés à une dissimulation.
Au Sénégal, le constat d’une dette portée par des entreprises publiques a pris la dimension d’une affaire d’État, moins par sa nature que par l’usage politique qui en a été fait.
Dans une époque où la communication remplace la gouvernance, le besoin d’un coupable l’a emporté sur la recherche de solutions.
En finances publiques, il n’existe pas de dette du régime précédent. Il n’y a que la dette de l’État, qui engage la continuité de la République, quelle que soit l’alternance politique.
La confusion actuelle trahit un affaiblissement de cette culture d’État. Ceux qui gouvernent aujourd’hui semblent oublier que les engagements financiers sont des obligations souveraines. Ce ne sont pas des héritages partisans.
En rompant avec cette continuité, le Sénégal a affaibli la confiance que ses partenaires plaçaient en sa stabilité institutionnelle.
Les conséquences sont tangibles avec la suspension temporaire du programme du FMI, la hausse du rendement des eurobonds et des taux d’emprunt, le ralentissement des décaissements sur plusieurs projets publics.
Dans ce tumulte politique, la ligne du ministre de l’Économie apparaît comme la seule boussole stable. Celle qui parle la langue des chiffres et non celle des postures. Celle qui sait que la dette, quand elle est soutenable, n’est pas un fardeau mais un levier.
La position d’Abdourahmane Sarr, qui consiste à rassurer les partenaires techniques et financiers et à maintenir la confiance des investisseurs, est la seule ligne économiquement défendable. Elle s’aligne sur les trois piliers de la stabilité macroéconomique : la crédibilité, la soutenabilité et la prévisibilité.
Dans un contexte où chaque mot présidentiel ou ministériel se traduit en points de rendement sur les marchés, le discours économique doit être unique, cohérent et prévisible.
Le gouvernement doit désormais coordonner sa stratégie sur la dette, harmoniser son discours et parler d’une seule voix.
Le désordre verbal a un coût, la crédibilité a un prix et le silence des marchés vaut parfois plus qu’une tempête politique. La République n’a pas besoin de se justifier, elle doit se redresser.
Le vrai courage n’est pas de révéler les fautes supposées d’hier mais de corriger sans s’autoflageller.
Un État qui s’accuse en place publique fragilise sa signature plus sûrement qu’un État qui corrige ses erreurs.
Tant que le régime actuel cherchera des coupables au lieu de chercher des solutions, il se condamnera à payer deux fois : le prix de ses dettes et celui de son aveuglement.
Thierno Bocoum
Président AGIR-LES LEADERS.

C’est aussi simple
Reconnaître la dette cachée et accepter
Aussi la fermer au lieu d’expliquer quoi que ce soit avec des soient disants avocats
Depuis le debut de ce debat sur la dette cachee , dites moi un politicien toucouleur qui a demande des comptes a macky sall ???? Ce bocoum est a l’instar de thierno alassane sall des autres politiciens du nedo ko bandum , je me demande quel est le senegalais digne qui va voter pour ces gens ? Cette dette cachee concerne tous les senegalais , mais ces politiciens irresponsables refusent de mettre macky sall face a ses responsabilites alors que le fmi a carrement dit qu’il y a une dette cachee .
Tout ce qu’on doit fermer, sa grande gueule. Il doit la fermer pour de bon. Matin et soir, il est bureau Facebookien où il n’a pas de loyer ni quittance de l’électricité à payer. Avec sa tête de celle de vélo il nous emmerde, bon sang!!!!
Je suis entièrement d’accord avec téguou vélo, mais à une condition nguen dem maroc seti sen baye ali baba et les 40 voleurs mo djokh lene sunu khaliss bi mou sathie nguen indil gnouko .sou lolou amé dinagn delo khaliss bi boromam rek thiowli djekh. Mann li may ladj gnou mel teguou vélo bocoum ak thierno alassane nakala nite di topé sen ganaw té amougnou ben valeur. Neko wougnou fi loudoul encouragé mbonn
L’opposition sénégalaise ne sait pas faire la politique.il sont aveuglés par leur haine contre mr Sonko qui les a démasqués et détruit leur carrière politique. Un vrai opposant qan il s’agit de l’intérêt du pays doit défendre ce qui est logique et normal. Les dégâts causés par le régime sortant sont énormes. Et je n’entends ni ne voit un petit opposant s’alarmer sur ces scandales.seulement la à attaquer le PM .le problème n’est pas Sonko mais plutôt vous même. Le gar vous a battu sur toute la ligne.il Est digne véridique et n’est pas égoïste contrairement à vous
Bocoum, comparer la situation sénégalaise à la France ou à l’Afrique du Sud est fallacieux. Dans ces pays, le processus de reprise de dette fut transparent, débattu et assumé publiquement. Au Sénégal, il s’agit d’une dissimulation délibérée, une bombe à retardement placée sous l’économie nationale pour piéger la succession. Votre analyse escamote cette différence fondamentale entre la gestion et la tromperie. Le régime actuel ne paiera pas deux fois ; il rendra des comptes une fois pour toutes.
Sénégal sunu reew
Nous autres contribuables sénégalais exigeons toute la lumiere
UNE DECLARATION DE COMPLICE D,ASSOCIATION DE MALFAITEURS ET DE MAL GOUVERNANCE.
Dette cachée oui ou non ? Une reponse claire vaut mieux que toute cette littérature. On dénonce et on avance plutôt que de cacher sa position sur une question qui dérange tout bon kuluna.
Pourquoi se taire?Nous sommes abusés par des gouvernants sans valeurs ni vergogne,recevoir 8 milliards comme cadeau et les inclure dans sa déclaration de biens nous pousse à ne pas nous taire.Qu’il restitue cet argent.
Bande de voleurs vous êtes tous complices de cette dette cachée
Bocum président.
Dorénavant la dette cachée doit être, la dette oubliée et on passe à autre chose.
Président du dépotoir de mbeubeuss, oui