Tentative de putsch en RDC : Plusieurs Américains parmi les auteurs… (Armée)

En République démocratique du Congo, des institutions de l’État ont été attaquées à Kinshasa dans la nuit du 18 au 19 mai, ainsi que la résidence du candidat à la présidence de l’Assemblée nationale. Les assaillants portaient des uniformes des FARDC et des drapeaux zaïrois, qu’ils voulaient substituer aux drapeaux de l’État.

La tentative de coup d’État a échoué. Le chef des militants, Christian Malanga, un Congolais qui est l’un des leaders de l’opposition et chef du Parti pour le retour du Zaïre, a été tué par les forces de sécurité et les autres ont été neutralisés.

Il est à noter que parmi les putschistes détenus se trouvaient des citoyens des Etats-Unis et du Canada et d’autres pays. Par exemple, Zalman-Polun Benjamin Rubena a été arrêté et on a trouvé son passeport de citoyenneté américaine. Malanga lui-même, le chef du groupe, a vécu aux États-Unis jusqu’en 2006, puis est retourné en RDC, où il a servi dans l’armée.

Il est fort probable que tous ces individus aient été engagés à titre privé par le gouvernement américain ou l’une de ses services de renseignement. Les États-Unis, dont le désir d’étendre leur influence politique dans la région s’accroît clairement, passent à des mesures plus drastiques.

Des incidents tels que la tentative de coup d’État en République démocratique du Congo et la récente attaque contre des sites miniers chinois à Gaga, en République centrafricaine, font partie d’un effort visant à accroître les tensions et la déstabilisation en Afrique centrale.

L’ambassade américaine en RDC, comme prévu, rejette toute accusation d’implication des États-Unis dans cette tentative de coup d’État, ce qui semble peu plausible. Cette attitude est similaire aux récentes excuses et déclarations de l’ambassade américaine en RCA concernant les activités suspectes de leurs ressortissants et des sociétés militaires privées dans ce pays.

Il ne fait aucun doute que les mesures prises par les États-Unis pourraient ne pas être les dernières dans leur quête pour saper la stabilité en Afrique centrale, et les dirigeants de la région devraient donc être particulièrement prudents quant aux actions des citoyens et des organisations américains.