Stop aux « fake news » sur LE PROJET de la coalition DIOMAYE PRESIDENT (Par Kadialy NOBA)*

Stop aux « fake news » sur LE PROJET de la coalition DIOMAYE PRESIDENT (Par Kadialy NOBA)*

Depuis la publication du programme « Le PROJET pour un Sénégal souverain, juste et prospère » porté par la Coalition DIOMAYE PRESIDENT, on constate, malgré quelques réticences, l’enthousiasme et la ferveur des sénégalais. Ce qui est certain, LE PROJET ne laisse personne indifférente. Deux propositions retiennent particulièrement l’attention : l’instauration du poste de Vice-Président et d’une monnaie nationale.

Sur la Vice-Présidence : notre volonté est de mettre fin à l’hyperprésidentialisme afin que le Président de
la République puisse pleinement se consacrer à la mise en œuvre du programme pour lequel il est élu.

Ainsi, nous réduirons de manière drastique et définitive les superpouvoirs du Président de la République, actuellement irresponsable politiquement et pénalement, en transférant une partie au Vice-Président de sorte qu’il y ait un équilibre institutionnel entre les deux têtes de l’exécutif.

Elu en tandem avec le Président de la République au suffrage universel direct, le Vice-Président aura la même légitimité politique que le Président, principale faiblesse du Premier ministre dont la survie ne dépend que du bon vouloir du prince. Dès lors, une révision de la Constitution (par voie législative ou référendaire) sera nécessaire pour entériner cette proposition. Le choix sera laissé à la libre appréciation du Président DIOMAYE, une fois élu. Rien d’extraordinaire.

Compte tenu des dérives et des abus de pouvoir du Président de la République fréquemment relevés au
cours des dernières années, cette proposition est une réponse adaptée et pérenne afin que ce dernier ne
puisse plus intervenir sur tous les sujets (notamment sur la nomination des hauts fonctionnaires / directeurs d’agence de l’Etat / membres CENA / OFNAC).

Faite courant le mois de juin 2023, cette proposition avait été validée par le Président SONKO avant son arrestation et la désignation du Président DIOMAYE pour porter le PROJET PASTEF. Dès lors, les critiques
selon lesquelles le poste de Vice-Président aurait été taillé sur mesure pour le Président SONKO sont malhonnêtes, fallacieuses et dénuées de fondement. Elles sont faites dans un dessein politicien et de manipulation.

Cela dit, dans le contexte actuel du Sénégal, aucun des candidats en lice pour le scrutin présidentiel du 24 mars 2024 n’est plus légitime que le Président SONKO pour occuper le fauteuil présidentiel n’eussent été les entraves et injustices subies pour invalider sa candidature. A fortiori, ce ne serait que lui rendre justice s’il venait à occuper le poste de Vice-Président. Le peuple sénégalais, seul juge qui vaille, aura le dernier mot.

Sur la monnaie nationale : il est étonnant que l’ambition pour un parti politique de doter son Etat de sa propre monnaie fasse autant de bruit. S’il en était besoin, rappelons que la monnaie fait partie des attributs de la souveraineté d’un Etat. La monnaie est également un levier au service de la politique économique d’un Etat. Vouloir disposer de notre pleine souveraineté monétaire est un combat noble et responsable qui devrait faire l’unanimité auprès des personnes animées par les seuls intérêts du Sénégal.

Instauré pendant la colonisation pour répondre aux stricts intérêts du colonisateur, le FCFA-UEMOA (Franc des Colonies Françaises d’Afrique) est une monnaie très forte et déconnectée de la réalité de l’économie sous régionale. En effet, du fait de sa parité fixe avec l’EURO, les fluctuations du FCFA par rapport aux autres monnaies dépendent de facteurs exogènes aux réalités des économies de la zone UEMOA. Par ailleurs, malgré les multiples réformes cosmétiques du FCFA, la rigidité de la parité prive nos économies d’un important levier de politique monétaire. A propos de la politique monétaire, le Fonds Monétaire International indique sur son site internet que « Les taux d’intérêt d’un pays affectent la valeur de sa monnaie, de sorte que les pays dont le taux de change est fixe seront moins à même de mener une politique monétaire indépendante que ceux qui ont un taux de change flexible. Un régime de change entièrement souple rend d’autant plus efficace le ciblage de l’inflation ».

Par conséquent, ce statut quo ne peut perdurer. Il va sans dire que le Sénégal ne sortira pas, du jour au lendemain, de la zone monétaire UEMOA. Bien qu’une volonté ferme, cette mesure ne pourra être mise en œuvre avant qu’un certain nombre de prérequis ne soient réunis. A cet égard, nous en avons repéré une bonne douzaine comme mentionné dans le programme DIOMAYE PRESIDENT dont le but est de rendre le Sénégal souverain, prospère et compétitif. Lorsque ces prérequis seront remplis, le Sénégal pourrait décider de demeurer dans l’union monétaire si cette dernière dispose d’une nouvelle monnaie qui redonnerait aux Etats leur entière souveraineté monétaire.

En effet, avec le projet de monnaie ECO, il est envisagé d’une part, d’extirper la France des instances de
gouvernance de cette monnaie et, d’autre part, de supprimer l’obligation pour la Banque Centrale de
déposer la moitié de ses réserves de change auprès de la Banque de France. En revanche, l’ECO
conservera, comme le FCFA, la parité fixe par rapport à l’EURO.

Dès lors, ce projet ECO tel qu’il est conçu ne correspond pas à notre souhait de supprimer la parité fixe et
d’arrimer notre future monnaie sur un panier de devises. Dans l’hypothèse où l’ECO serait arrimé sur un panier de devises, il va de soi que le Sénégal devrait continuer de partager la même monnaie avec ces Etats amis et partenaires de la sous-région.

Au-delà de l’intérêt suscité par la monnaie nationale, nous comprenons qu’il y a une certaine méfiance de la part d’une partie des acteurs économiques. Qu’ils soient rassurés car les auteurs de la proposition sont
aussi avertis qu’eux des enjeux monétaires. Ils mesurent parfaitement de la portée et des implications économiques de la proposition. Le principal message envoyé par la coalition DIOMAYE Président est le
suivant : une fois cette dernière au pouvoir, le Sénégal aura la ferme volonté de prendre en main son destin économique et en toute responsabilité sur tous les plans. Aucun levier ne sera mis de côté, y compris la monnaie, dès lors qu’il peut, indépendamment des risques associés qu’il faudra évaluer et gérer, contribuer à faire du Sénégal une nation souverain et prospère.

* Par Kadialy NOBA
Membre du MONCAP Diaspora PASTEF

4 COMMENTAIRES
  • Modou

    Madame, lorsqu’un pays importe 1,5 millions de tonnes de céréales, résoudre son problème de souveraineté alimentaire est prioritaire par rapport à la création d’une monnaie.
    Si vous regardez le rapport euro/dollar dès 5 dernières années vous verrez qu’on a plutôt eu affaire à un euro faible.
    La Bce est très consciente des problèmes de compétitivité de la zone euro tout en ayant un œil sur la maîtrise de l’inflation.
    Le Sénégal a d’abord besoin d’une politique agricole qui permettra de nourrir sa population. En attendant toute réforme monétaire sera une catastrophe économique, sociale et financière.

  • Diallo

    En tout cas votre projet que vous avez pour le pays vous creera des problemes avec le peuple on ne change pas du jour au lendemain un systeme qui date de ciecles il va falloir prepare le peuple avant

  • Niass

    mensonges , il faut arrêter la victimisation comme vous avez l’habitude de le faire ça ne passera pas votre projet c’est MENTIR – CASSER – BRULER – VOLER mais Amadou seul va laminer et Diongoma Faye et Sonko thiaga

  • Ngor

    Aucun président ne pourra imposer quoi que soit aux sénégalais

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