Souleymane Bachir Diagne insiste sur l’universalisme des droits de l’homme

A l’occasion de la Journée internationale des droits de l’homme, le philosophe Souleymane Bachir Diagne appelle à défendre l’universalité des droits humains face aux crises mondiales actuelles. Selon lui, la démocratie et les droits connaissent un recul généralisé, même dans des sociétés traditionnellement démocratiques.
Il souligne que les guerres contemporaines, notamment en Ukraine et Gaza, exacerbent la suspension des droits fondamentaux. Pourtant, affirme-t-il, même en période de conflit, il existe un droit de la guerre, soulignant le besoin de limites en toutes circonstances. Dans le contexte régional du Sahel, il déplore le retour des coups d’État, témoins d’un recul démocratique que l’Afrique croyait dépassé depuis les années 90.
Diagne insiste sur l’importance de célébrer les droits de l’homme pour maintenir une direction commune fondée sur notre humanité partagée. Face à l’émergence des régimes illibéraux et à l’essor de la fragmentation internationale, il considère la Déclaration universelle de 1948 comme un texte essentiel, résultat d’un effort collectif mondial.
L’universalisme des droits de l’homme, souvent critiqué comme une vision occidentale, est, selon Diagne, un produit de la coopération internationale post-1948. Il rejette l’idée que seuls les Occidentaux reconnaissent l’attachement des droits à l’humain, rappelant que tous les États ont signé cette déclaration, imposant ainsi une responsabilité commune.
Enfin, Diagne rappelle que les droits humains évoluent continuellement. La notion de droits de seconde génération, tels que ceux à l’éducation et au développement, montre que l’universalisation est un processus incessant. Ce qui est en jeu, affirme-t-il, c’est l’application égale de ces droits à chaque individu, indépendamment de leur origine, avec en perspective une seule humanité partagée.
Les forts dictent leurs lois aux faibles i.e les cultures dominantes contre les cultures dominées.La démocratie n’est pas tout fait assimilée par les faibles qui y voient une sorte de dictature.
L’universalisme des droits de l’homme est un idéal.
When the power of love overcome the love of power the World will know peace.Mais hélas les barbares sont encore là.
Khawma touss damaye buzz
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