« Serigne Mboup use des inondations pour se faire un nom à Kaolack… »

Serigne Mboup, le patron du Groupe Comptoir Commercial Bara Mboup(CCBM) « est vraiment mal aimé à Kaolack et il ne s’en rendra bien compte qu’après les prochaines municipales », ont fait savoir les jeunes de PJD du professeur Cheikh Ibrahima Diallo.

Les manœuvres

Le candidat déclaré à la Mairie de la Ville de «Mbossé» vient d’être accusé de faire des inondations un fonds de commerce. Et c’est face à la presse que les jeunes du Parti Justice et Développement (PJD, membre de BBY du Professeur Cheikh Ibrahima Diallo ont largué des bombes sur le très célèbre opérateur économique.

A en croire leur coordonnateur national, El Hadji Assane Sall : « Récemment, le patron de CCBM, en l’occurrence, Serigne Mboup a fait une sortie pour annoncer en grande pompe une collecte de 50 millions de F CFA en faveur des victimes des inondations à Kaolack. Ce qui est archi-faux. En lieu et place de la somme annoncée, ce n’est que 2 millions de F CFA qui ont été remis au Préfet du département de Kaolack ».

Serigne Mboup en question

Il renchérit : « Voilà un homme qui fait dans la surenchère pour tromper les populations de notre localité. Qu’il se le tienne pour dit », a laissé entendre, avec verve, le chef de file des jeunesses du PJD.

El Hadji Assane Sall, de poursuivre ses reproches : « Serigne Mboup qui traverse une sécheresse financière veut, coûte que coûte, faire les yeux au Président Macky Sall. C’est ainsi qu’il s’emploie à utiliser son nom pour bâtir un empire politique. Le président de la République a un parti bien structuré et une large coalition qui le soutient dans sa vision de mener le Sénégal vers l’émergence »

Un apprenti politicien

« Cet apprenti politicien ne peut pas venir brûler les étapes en essayant de mentir aux Saloum Saloum. Notre ville est en chantier (canalisation) pour contenir les eaux de pluies et régler définitivement le problème des inondations à Kaolack. Qu’il cesse alors de nous distraire avec son sac de chimères », a-t-il terminé.