Une vaste opération de désencombrement a été lancée dans la ville de Kaolack, sous la supervision du préfet du département, Latyr Ndiaye. Cette initiative vise à libérer les abords des routes nationales de centaines d’installations anarchiques, modifiant ainsi le paysage urbain.
Le coup d’envoi des opérations a été donné dans le village de Kabatoki, sur la Route Nationale 1 (RN1), à quelques kilomètres de Kaolack. Selon les informations rapportées par Sud Quotidien, le déploiement s’est effectué sans incident majeur, grâce à un encadrement assuré par les Forces de Défense et de Sécurité (FDS), la mairie de Kaolack, la Société nationale de gestion des déchets (Sonaged), la Direction de surveillance et du contrôle de l’occupation du Sol (DESCOS) et les services de l’urbanisme.
En quelques heures, des centaines de constructions illégales, incluant des cantines, des boutiques, des tables de commerce et des carcasses de véhicules, ont été retirées de la voie publique. Nos sources indiquent que de nombreux occupants avaient anticipé l’intervention des autorités. Ayant reçu des sommations au préalable, ils ont préféré démonter eux-mêmes leurs installations pour récupérer leurs matériaux.
Cette action ne se limite pas à la RN1. Il est prévu qu’elle s’étende à la RN4 ainsi qu’à d’autres artères principales de la ville. Les quartiers à forte densité de population comme Médina Baye et Touba Kaolack sont également ciblés, tout comme les environs du marché central. Les autorités administratives et municipales ont mis en place un dispositif de suivi pour pérenniser les résultats de cette opération et garantir la fluidité de la circulation des personnes et des véhicules.
Cette initiative à Kaolack s’inscrit dans une dynamique observée dans d’autres localités du pays. À titre d’exemple, le préfet de Louga avait également lancé une opération similaire visant à libérer les espaces publics des cantines, panneaux et épaves de véhicules.
