L’Institut Pasteur de Dakar et le Royaume-Uni ont lancé mardi un partenariat stratégique pour renforcer les capacités africaines en matière de surveillance épidémique et de biotechnologie appliquée à la santé publique. Ce partenariat, d’une durée de quatre ans (octobre 2024-mars 2028), est doté d’un budget de 7,65 milliards de francs CFA.
L’accord vise à développer de nouveaux outils de diagnostic et vaccins, à renforcer la sécurité sanitaire par la surveillance et à consolider les capacités institutionnelles de l’Institut Pasteur. Selon Ibrahima Socé Fall, administrateur général de l’Institut Pasteur de Dakar, ce partenariat renforce la mission de l’institut en tant qu’acteur de santé publique, non seulement au Sénégal, mais aussi à l’échelle continentale, contribuant ainsi à la sécurité sanitaire mondiale. Ce partenariat s’inscrit dans une volonté plus large de renforcer le Sénégal en matière de politique sanitaire, comme l’a souligné le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Sy, lors de la cérémonie de lancement. Il a rappelé le nouvel « Agenda national de transformation Sénégal 2050 », qui place le développement d’un capital humain de qualité et l’équité sociale au cœur de ses priorités. L’accès à des services de santé de qualité, le développement de mécanismes de recherche et développement, ainsi que la production locale de médicaments et de vaccins sont essentiels à la réalisation de cet agenda.
Ce partenariat avec le Royaume-Uni permettra au Sénégal et aux pays de la sous-région de mieux se préparer et riposter aux futures pandémies, notamment grâce à la production locale de vaccins. Le ministre Sy a exprimé l’espoir d’un renforcement du partenariat entre les deux pays, au bénéfice de l’Institut Pasteur. « Sud Quotidien » rapporte que le Président Diomaye Faye a souligné l’importance de la prise en charge des systèmes alimentaires pour le continent africain.