Scandale présumé à l’APROSI : l’État ouvre une enquête suite aux interpellations de Guy Marius Sagna

‎Le député Guy Marius Sagna salue la décision du gouvernement d’ouvrir une enquête sur la gestion de l’APROSI, suite à sa question écrite du 9 juillet 2025.

Le ministre de l’Industrie et du Commerce a confirmé qu’une mission de vérification interne est en cours depuis le 16 juillet. Tout en espérant que ce dossier ne connaîtra pas le même sort que celui de la Chambre de commerce de Ziguinchor, Sagna appelle à une transparence totale et au respect des principes de redevabilité publique.

Texte in extenso :

🚨 𝗢𝗙𝗙𝗜𝗖𝗜𝗘𝗟 ! ‎Le gouvernement du premier ministre Ousmane Sonko a répondu à ma question écrite du 09 juillet 2025 relative à la gestion du Directeur général (DG) de l’Agence d’aménagement et de promotion des sites industrielles (APROSI).
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‎Le ministre de l’industrie et du commerce m’a informé qu’il a « (…) mandaté l’inspection interne du ministère de procéder à une mission d’enquête et de vérification, portant sur la gestion de l’APROSI. L’enquête est en cours depuis le 16 juillet 2025 et les résultats vous seront transmis dans les meilleurs délais, accompagnés de toutes les pièces justificatives nécessaires à une appréciation objective de la situation. »
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‎Pour rappel, dans ma question écrite, je demandais au ministre de l’industrie et du commerce :
‎-Si malgré un endettement massif de l’APROSI et de nombreuses difficultés, le DG de l’APROSI avait loué une voiture à 4,7 millions de francs CFA par mois pendant dix (10) mois?

‎- si le DG de l’APROSI s’était octroyé 500 litres de carburant dont il n’avait pas droit car recevant une indemnité qui couvre le carburant et le téléphone ?

‎- si le DG de l’APROSI avait effectué au moins neuf (09) voyages professionnels pour lesquels il était passé par Paris à l’aller comme au retour avant de revenir à Dakar ?
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‎Je salue cette mission d’enquête et de vérification mandatée par le ministre de l’industrie et du commerce.
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‎J’espère juste que le dossier de l’APROSI ne sera pas traité comme celui de la Chambre de commerce de Ziguinchor.
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‎C’est le 26 décembre 2024 que j’ai saisi le ministre de l’industrie et du commerce d’une question écrite au sujet de détournements au niveau de la Chambre de commerce d’Industrie et d’agriculture de Ziguinchor et du port de Ziguinchor géré à l’époque par la Chambre de commerce de Ziguinchor. Je lui ai dit que de 2014 à 2024 la Chambre de commerce de Ziguinchor a versé plus de 150 millions de francs CFA à l’hôtel Kandiandoumagne.

Je rappelle que le gérant de l’hôtel Kandiandoumagne à cette époque était le Président de la Chambre de commerce de Ziguinchor. Au même moment plus de la moitié du personnel de la Chambre de commerce de Ziguinchor a un statut précaire et la Chambre de commerce de Ziguinchor doit 30 millions de francs CFA d’obligations sociales à l’IPRES et à la Caisse de sécurité sociale pour ses employés. Des millions ont aussi disparu dans la campagne d’anacarde en 2024 au port de Ziguinchor géré à l’époque par la Chambre de commerce de Ziguinchor.
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‎En janvier 2025 le ministre de l’industrie et du commerce m’adresse la réponse à ma question écrite.

Le ministre de l’industrie et du commerce m’annonce l’envoi à Ziguinchor d’une inspection interne dans le cadre d’une mission de vérification. Onze (11) mois après ma question écrite j’attends toujours les résultats officiels de la mission de vérification.

Ce qui m’a amené à lui poser la question suivante : « Cherchez-vous à protéger le président de la Chambre de commerce d’Industrie et d’agriculture de Ziguinchor au détriment des populations de Ziguinchor, des intérêts du Sénégal, des travailleurs de la Chambre de commerce de Ziguinchor et de la vitalité économique de la région de Ziguinchor ? «