La 46e session de la Conférence ministérielle de la Francophonie (CMF) s’est ouverte ce mercredi 19 novembre à Kigali, la capitale du Rwanda. Cette rencontre de haut niveau rassemble des représentants des 90 États et gouvernements membres ou observateurs de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) pour des échanges sur le rôle des femmes.
Placée sous le thème « 30 ans après la Conférence de Beijing : la contribution des femmes dans l’espace francophone », cette session a pour objectif, selon les informations rapportées par Agence Afrique, de mettre en lumière les avancées et les défis persistants concernant le leadership féminin. Les discussions porteront sur l’importance de la participation des femmes dans des domaines clés tels que la gouvernance, la diplomatie, la culture, la paix et le développement durable.
Les travaux visent à promouvoir un dialogue politique autour des valeurs communes de l’espace francophone, notamment la démocratie, l’égalité entre les femmes et les hommes, les droits humains et la diversité culturelle. Ces thématiques font écho à d’autres initiatives sur le continent, à l’image de la récente consultation régionale sur les droits humains et l’afroféminisme tenue à Dakar, où la situation des droits des femmes a été jugée préoccupante.
Le programme de la conférence s’étend sur trois jours, du 18 au 20 novembre, et a été précédé par la 132e session du Conseil permanent de la Francophonie (CPF). Selon nos informations, la Conférence ministérielle constitue l’une des trois instances statutaires de la Francophonie, avec le Sommet et le CPF. Elle joue un rôle essentiel dans le suivi des décisions prises lors des Sommets et dans la préparation des futures rencontres.
