Réinsertion 20 femmes en situation de vulnérabilité : La ministre Ndeye Saly Diop Dieng en Banlieue

Dans le cadre de sa politique d’autonomisation économique des femmes et des familles, le ministère de la Femme, de la Famille du Genre et de la Protection des Enfants a procédé jeudi 25 mars à l’installation de microentreprises au profit de femmes vivant avec un handicap et/ou en situation de vulnérabilité, en vue de favoriser leur insertion socio-économique.

Madame Ndeye Saly Diop Dieng a sillonné les communes de Wakhinane Nimzatt et Keur Massar. 

Regardez :

« La démarche entreprise aujourd’hui, en collaboration avec la Directrice de l’ONG SAMU Social, pour une durée de 72 heures a pour objectif de matérialiser le démarrage d’un processus de réinsertion socio-économique de 20 femmes en situation de vulnérabilité réparties entre 08 communes dans la région de Dakar :
– Wakhinane Nimzatt (02);
– Keur Massar (05);
– Diameguene Sicap Mbao (01)
– Yeumbeul sud (02)
– Yeumbeul nord (03) ;
– Rufisque nord (03) ;
– Sangalkam (01) ;
– Niacourab (03) .

Démarrage des activités

La démarche consiste à les doter de kiosques et de stocks de produits et de marchandises pour leur démarrage de leurs activités à proximité de leur lieu d’habitation.
Les secteurs d’activité ont été choisis par les bénéficiaires elles-mêmes partant de leur volonté d’optimiser leur potentiel propre et de mieux prendre en charge leurs besoins et ceux de leurs familles.
Une enquête sociale a permis de déceler des opportunités dans l’environnement immédiat des domiciles des femmes bénéficiaires qui ont déjà obtenu :
– de M. le Maire de la Commune, une autorisation d’installation du kiosque et une exonération de la contribution économique locale pendant une certaine durée.
– Je remercie particulièrement l’ensemble des maires concernés pour leur engagement et leur appui.
– Les femmes bénéficiaires auront également un accompagnement social de proximité d’un comité local sous la supervision du maire, composé du délégué de quartier, de la Bajenu Gox et d’une assistante sociale de mon département.
Derrière cette démarche de solidarité et d’inclusion partant des orientations définies par le Chef de l’Etat, il y a la conjugaison de deux registres complémentaires.
Pour le premier, comme vous le savez bien, nous sommes au mois de mars, une période pendant laquelle tous les actes posés par et pour les femmes portent l’empreinte et la symbolique de la Journée internationale des droits des femmes.

Un programme large et diversifié est en cours

L’édition de cette année, placée sous le thème : Leadership féminin pour un futur égalitaire, intervient dans le contexte de la crise sanitaire liée à la covid-19, qui nous a privés de la belle opportunité de vivre le dialogue direct entre le Chef de l’Etat et les organisations de femmes, dialogue qui constituait le fait marquant de la célébration.
C’est ainsi que depuis le 08 mars, un programme large et diversifié est en cours de déroulement
La clôture est prévue dans la commune de Yeumbeul Nord le mardi 30 mars 2021.
Le second registre, important est que ce programme procède d’un partenariat avec l’ONG SAMU Social qui porte une contribution substantielle à travers le projet de renforcement du système de protection socio-sanitaire et de résilience économique des groupes vulnérables dans le contexte de la covid 19.
Pour rappel, ce programme mis en œuvre par le partenaire SAMU Social avec le soutien de la Délégation de l’Union Européene à Dakar a fait l’objet d’un lancement le lundi 22 mars 2021.
Je voudrai remercier la Directrice du SAMU Social et Son excellence Madame l’Ambassadeur, Chef de la Délégation de l’Union européenne à Dakar.

Une précieuse collaboration des citoyens

Mes remerciements vont également à l’ensemble des maires de communes pour la précieuse collaboration et leur détermination, deux choses traduites par les mesures exceptionnelles qu’ils ont bien voulu prendre en vue de réduire la vulnérabilité de leurs concitoyennes.
Je magnifie, en outre, l’intérêt marqué par les délégués de quartier et les Bajenu Gox pour la grande intelligence qu’elles ont dans le processus de valorisation des potentiels dans la proximité et le voisinage.
J’encourage enfin les femmes bénéficiaires qui ont bien compris l’importance de leur engagement personnel dans la valorisation et l’optimisation du capital mis à leur disposition.
Les femmes bénéficiaires de cette phase pilote comprennent bien que de leur expérience dépend en grande partie le passage à l’échelle de cette approche innovante en matière d’inclusion sociale et de réinsertion économique de groupes en situation de vulnérabilité ».