Redressement fiscal des entreprises de presse : « Investir dans les médias n’est ni facile ni rentable… »

« Au lieu des redressements fiscaux, l’Etat doit plutôt songer à des stratégies inclusives bénéfiques et transparentes« , a suggéré le responsable de l’Ong horizons sans frontières en Afrique subsaharienne. Sadibou Marone donnait son avis sur le redressement fiscal des entreprises de presse, au Sénégal.

D’après Sadibou Marone repris par emédai, « investir dans les médias n’est ni facile ni rentable. Ceux qui le font, il faut saluer leur courage. Mais au-delà de ça, il faut aller véritablement vers une politique soutenable de gestion économique des médias. Et qu’elle intègre la dimension de la précarité des reporters qui sont les premiers producteurs de l’information, mais également il faut que les autorités puissent travailler de concert avec tout le patronat de presse« .

70 entraves au travail des journalistes au Sénégal…

« Nous avons remarqué dans le monitoring de la documentation des exactions de la presse, qu’entre 2021 et 2024, il y avait eu une succession de violations, des atteintes en termes d’interpellations, d’arrestations, de violences policières en plein exercice de leurs fonctions, entre autres« , relève-t-il du document intitulé « Le journalisme sénégalais à la croisée des chemins ».

3 commentaires

  1. Mborxoc

    Une presse sans prison ,une presse sans impôt. Ah quel dommage pour notre pays. S’il n’y a pas beaucoup d’argent dans la presse alors qu’est-ce qui justifie ce foisonnement d’organes ?

  2. Gatsa gatsa

    C est faux. Ils veulent tout simplement etre au dessus de la loi. Vous voulez etre une presse libre, donc il faut rrspecter les lois et reglement comme tiut citoyen. La prison est construite pour tout le monde y compris journaliste, militaire, homme d affaires. Et puis vos entreprises de presse ne payent pas correctement d impots.

  3. Big

    Investir dans les autres secteurs n’est pas non plus facile. Cela ne peut les empêcher de payer les impôts. Exemple : Je suis journaliste, vous me payez 150 000 fr vous me prélevez par exemple 15 000 f d’impôts sur les salaires et vous ne les reversez pas. C’est quoi ça ?? Combien de journaux quotidiens on a ?? Beaucoup et leurs entreprises vendent à 100 f donc à perte, par ce que les autres vendent à 100 f. Il n’y a qu’au Sénégal où on vend un journal à 100 f. Si vous connaissez un pays où on vend un journal à 100 f dites le moi. C’est là où les patrons de presse doivent réfléchir. Walf vend son quotidien à 200 f, le soleil vend à 200 f et ils vendent leurs journaux. La solution n’est pas de dire je ne peux payer les impôts. La multiplication des titres, des radios, des télés , crée une concurrence néfaste pour les entreprises de presse. Le modèle économique de cette presse doit être revu.

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