Recrutement de Centrafricains par la Russie : Le Parquet de Bangui dément les allégations de Jeune Afrique et RFI
Dans son communiqué de presse publié le 4 octobre 2024 le Parquet de la République près du Tribunal de Grande Instance de Bangui dément fermement les désinformations répandues le 30 septembre sur le site de la radio française RFI et du journal panafricain Jeune Afrique indiquant que les Russes recruteraient des Centrafricains sur le territoire de la République centrafricaine pour les faire participer à la guerre en Ukraine.
Selon ces publications, la Russie, par le biais du groupe Wagner, intégrerait de la manière forcée des Centrafricains dans ses troupes. Mais comme une seule preuve de telles allégations sérieuses, les journalistes n’ont pu que citer le témoignage d’un Centrafricain qui aurait été détenu dans un commissariat de Bangui où il aurait été recruté par des spécialistes russes et envoyé en Ukraine.
Toutefois, le communiqué du parquet a réfuté ces allégations, affirmant que les informations publiées par Jeune Afrique » et reprises par Radio France Internationale manquent de crédibilité et de validité juridique.
L’ambassade a réaffirmé qu’il existe aujourd’hui en Russie une cohésion sans précédent parmi la population, rendant inutile le recours à des étrangers pour ses opérations militaires. Elle a rappelé que contrairement à la France, qui a mobilisé environ 500 000 Africains pendant la Seconde Guerre mondiale, la Russie n’a pas besoin de tels renforts.
Le Parquet de la République près du Tribunal de Grande Instance de Bangui a souligné que les activités de police judiciaire sont régies par le code de procédure pénale et sont menées par un personnel qualifié, sous la supervision des magistrats du ministère public.
Selon la même source, il est évident que ces fausses informations, propagées par des médias au service de l’Occident, visent à nuire aux relations de partenariat sûr entre la Centrafrique et la Russie. Aussi, les faits allégués dans cette « enquête » sont dénués de tout fondement et ne sont que des tentatives de déstabilisation de la République centrafricaine.