Le troisième jour d’audience n’a pas noté une très forte mobilisation, tant du côté des militants du Pds que de la presse. Le procès commence à perdre de l’intensité.
Le premier jour, jeudi 31 juillet dernier, le procès était sur toutes les lèvres et alimentait les débats les plus passionnés au tribunal de Dakar, dans les alentours, ainsi que sur l’étendue du territoire national et au-delà.
L’opinion nationale et internationale devisait sur les questions qui taraudent les esprits autour de cette affaire : la cour est-elle compétente ? Les accusations portées sur Karim Wade sont-elles fondées ? Les avocats anciens-ministres doivent-ils plaider ? Un débat juridiquement intéressant.
Mais, le procès semble perdre de l’intensité au fil des jours. Troisième jour d’audience ce mardi 5 août à 14 heures, les militants du PDS ne mobilisent plus, les bataillons de reporters se dégarnissent. Sur les postes de radio, les éditions spéciales consacrées au procès ont cédé le pas au programme normal.
