Procès en diffamation : « Sonko ne peut pas être privé de ses droits civiques et politiques »(Expert)

Procès en diffamation : « Sonko ne peut pas être privé de ses droits civiques et politiques »(Expert)

« Il n’y a pas une automaticité entre une condamnation pénale et une privation des droits civiques et politiques », affirme le Dr Mamadou Salif Sané. D’après le professeur de droit à l’Université Gaston Berger (UGB) Ousmane Sonko ne peut être privé de ses droits civiques et politiques lors du procès l’opposant à Mame Mbaye Niang.

Lecture erronée de l’article 29 ?

A la lecture apparente des dispositions de l’article 29 et de l’article 30 du Code électoral, on peut avoir cette idée là, qu’il y a une corrélation entre la condamnation pénale et la privation des droits. Mais, affirme le professeur de Droit à l’UGB, il n’appartient pas au juge pénal de priver Ousmane Sonko.

Réquisitoire du parquet

En effet, pour qu’il puisse y avoir privation des droits civiques et politiques, M. Sané estime qu’il va falloir que le procureur de la République demande cette privation au juge qui est appelé à rendre son verdict. Et c’est en ce moment là, qu’Ousmane Sonko ou un simple citoyen peut être privé de ses droits civiques et politiques.

Individualisation des peines

« Il y a un principe en droit constitutionnel et en droit électoral, qu’est celui de la nécessité des peines. Par exemple, un étudiant peut être condamné à 6 mois avec sursis et que le juge décide de ne pas salir son casier judiciaire. Donc, ici nous sommes dans le principe d’individualisation des peines, qui est prévu par le déclaration des droits de l’homme et des citoyens« , a-t-il expliqué ce dimanche dans Objection sur SudFm.

L’exemple France

Et aujourd’hui d’ailleurs en France, enchaine-t-il, l’article 7, le pendant de l’article 29, a été abrogé par le juge constitutionnel à travers la question prioritaire de constitutionnalité, « parce que le juge constitutionnel a estimé que cette disposition est contraire à la constitution et ne respecte pas le principe de l’individualisation des peines ».

15 COMMENTAIRES
  • Fa

    Machallah

  • Deug

    très clair comme l’eau de la mer sauf pour les éternels esclaves sans vergogne

  • Kheus

    Quel con il nous parle de la france

  • Me Ndaanane,

    Cher Confrere,
    je suis disposee a vous rejoindre, lorsque, vous dites, que le juge penal n’a pas a se prononcer sur le sort des droits civics et electoraux, toutefois, avec egard et respect, je suis a penser, avec risque te me tromper, que la la privation des droits en question se decide ultimement, dans un autre for, et sur la base d’un nouveau dossier, comprenant certes la decision de condamnation au penal, qui suivant, les normes d’analyse des dossier, dans ce dit for, devrait aboutir a un rejet.

  • Fallou

    Clair,net e très précis.Merci Pr

  • H B

    Et si c’était un autre citoyen jugé et condané,hormis Sonko,perdrait-il ses droits civiques Professeur? Nous avons Mr Khalifa en exemple.

  • ndiayendiaye

    a baba, lku

    SEULS LES TRIBALISTES IDIOTS ET HAINEUX DE VOTRE TREMPE FONT DES REMARQUES PAREILLES ! LUI SON NOM DE FAMILLE EST SANE , ET VOUS LES VOTRES ? VRAIMENT IL Y A PAS PLUS IMBECILES QU’UN TRIBALISTE , C’EST LA RAISON POUR LAQUELLE DANS CERTAINS PAYS AFRICAINS , ILS SONT TRAQUES ..

  • Modou

    Quand ça vous arrange vous vous référez aux français, après France dégage.

  • baba

    Theuy pastef,sane,mendy manga,tine sont les seuls noms de ce projet,suivez mon regard.

  • Lku

    Sané ça resume tout

  • Back

    Prof ,vous perdez votre temps à expliquer, le camp du pouvoir ne s’embarrasse du droit bien dit .

  • Rass

    Continuer de REVER

  • Anonyme

    Il ment ce professeur !! Éduquer nos enfants au lieu de les perdre. Ousmane est notre fils.

  • Kagnoum

    Thieuyi farr mo metti!

  • MOHAMMED

    super très clair et précis merci professeur

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