Prélèvement de conformité fiscale (Pcf) : Le bureau national de l’Acis monte au créneau…

Le bureau national de l’ACIS, par la voix de son Sg (section Hlm), Mouhamed Seck, a tenu à alerter de nouveau sur « l’horizon sombre » vers lequel eux, commerçants s’acheminent. Ils étaient en conférence de presse hier, lundi 20 septembre.

Prélèvement de conformité fiscale…

« Malgré nos précédentes sorties, la situation demeure intacte par rapport aux difficultés que nous vivions depuis toujours. Maintenant, c’est le comble avec une nouvelle mesure absurde qui constitue l’objet principal de notre communication du jour. Il s’agit du prélèvement de conformité fiscale. Cette mesure insensée, impopulaire, injuste menace notre secteur de disparition et dirige le pays vers une crise socio-économique sans précédent« , regrette Mouhamed Seck.

Conséquences « négatives… »

Il poursuit : « Si c’est un impôt, le procédé de prélèvement est anormal et lui vide de toute sa substance. Et c’est plus qu’une arnaque car il n’existe nulle part dans le monde un tel mode d’imposition. Cet impôt va retarder considérablement les délais d’enlèvement des containeurs. Ce qui va engendrer des conséquences négatives sur le doing business au Sénégal. Donc, il est en porte à faux aux accords de Bali en Indonésie du 07 décembre 2013 dont l’un des éléments est la célérité dans les procédures douanières« .

Gymnastique fiscale…

A cet effet, ils ont tenu à alerter « l’opinion sur la situation en précisant que ce fameux PCF n’est rien d’autre qu’une taxe sur la consommation au moment où les sénégalais souffrent de la cherté des prix des denrées. C’est une gymnastique fiscale opérée par le gouvernement avec la soi-disant suppression de certaines taxes pour, en réalité en créer d’autres, cette fois-ci plus lourdes. Cet impôt va avoir des incidences insupportables sur le quotidien des sénégalais du fait de son taux très élevé qui, en réalité varie entre 12,72% à 16,32% selon la catégorie. Tous les arguments avancés pour justifier ce prélèvement sont fallacieux. Le seul fait qui justifie cet acharnement est la surcharge de l’Etat du Sénégal qui doit revoir à la baisse son train de vie.« .

Certes, soulignent-ils, « tout le monde doit payer l’impôt et on est partant mais qu’on le fasse dans les règles de l’art. c’est d’ailleurs tout le sens de nos différentes saisines sans suite de la direction générale des impôts et domaines pour une collaboration dans ce sens. Nous restons toujours figés dans cette position et nous invitons le Ministre à suspendre cette mesure et à ouvrir incessamment des discussions« .

Menaces…

Sur ce, avec le Magal et le Gamou qui se profilent à l’horizon, ils préviennent ne vouloir, « aucunement poser des actes susceptibles d’entraver le bon déroulement de ces événements. Raison pour laquelle nous vous donnons rendez-vous après la Gamou. D’ici là, si la situation n’est pas résolue, nous allons passer à la vitesse supérieure. Cependant, nous lançons un appel solennel aux autorités compétentes pour l’ouverture des négociations sur ces différentes questions afin de trouver une issue heureuse« .

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