En ces temps de doute et d’espérance, le Sénégal se tient à un carrefour décisif. Le Plan Jubbanti Koom, porté par le premier ministre Ousmane Sonko, propose plus qu’un ensemble de réformes : il offre une vision.
Une vision de relance fondée sur nos ressources endogènes, sur une justice sociale assumée, et sur une gouvernance enracinée dans la responsabilité, la transparence et la proximité avec les citoyens.
Ce plan, qu’on le soutienne ou qu’on le questionne, mérite d’être lu, compris, débattu. Car sa réussite ne serait pas celle d’un régime ou d’un parti ce serait celle de tout un peuple, celle du Sénégal qui choisit de se relever par lui-même.
Pourtant, à l’heure où l’espérance renaît, certaines voix préfèrent le rejet sans examen, l’obstruction sans proposition, par calcul, par ressentiment, ou par logique de pouvoir. L’échec du Plan Jubbanti Koom, s’il devait survenir, serait d’abord celui de notre capacité collective à dépasser les clivages pour penser l’intérêt national.
En réalité pourquoi un plan de relance. Nous avons souvent malheureusement à oublier que les sources de nos maux relèvent d’une gestion gabégique sur la période 2012-2024
✅Un déficit budgétaire réel : supérieur à 14 % du PIB, soit près de trois fois les chiffres précédemment annoncés.
✅Une dette publique : estimée à 119 % du PIB, avec des dettes cachées évaluées à plus de 13 milliards de dollars.
✅Des engagements non transparents pris par des entreprises publiques ont faussé la perception de la soutenabilité budgétaire.
Le Sénégal mérite plus qu’un dialogue de sourds. Il mérite un débat de fond, une critique éclairée, un engagement sincère. Il s’agit moins d’approuver ou de contester un programme que de dire qui nous sommes et ce que nous voulons devenir.
Ce dont cette nation a besoin c’est de la responsabilité, de la lucidité mais surtout de la mobilisation. Faire nation, c’est s’engager, c’est dépasser les intérêts particuliers pour embrasser un avenir commun. Il est temps de rompre avec les logiques de sabotage, d’éteindre les rancunes et de rallumer la flamme citoyenne. L’heure est au dépassement et à l’unité…
Dépassement ne saurait cependant signifier faire table rase du passé. Dans un pays avec une pauvreté extrême comme le nôtre, les crimes financiers ne sont pas des fautes abstraites. Ce sont des violences sociales.il est important de se projeter dans la postérité, si les auteurs de crimes financiers ne sont pas sanctionnés cela constitue un appel d’air dangereux aux tenants actuels du pouvoir : l’enrichissement illicite est sans conséquence.
Pour bâtir une société responsable, il faut des repères clairs et une justice exemplaire. La jeunesse de notre pays qui s’est tant sacrifiée pour cette alternance a le droit de rêver, mais surtout le devoir d’exiger.
Faisons de nos divergences une force pour le progrès dans la vérité et la justice.
*Président du Cercle des Administrateurs Publics
Cet énergumène et imbécile avec sa tête de margouillat et cravate de chat est un ingrat
Il vilipendait Sonko et faisait les louanges de Macky. Quel batard.