Pardon, alerte et prévention de l’incitation à la violence…

Les sorties du président  du parti Rewmi, Idrissa Seck, et celle du président de la République, Macky Sall, suscitent toujours commentaires. Tous lapidés pour avoir respectivement et instauré un débat autour de Makka et Bakka et favorisé les tirailleurs du Sénégal qui recevaient des desserts tous azimuts.

Pour Idrissa et d’autres qui s’aventureraient dans  l’exégèse  religieuse, les leçons à tirer, pour éviter de pareilles dérapages, est d’exceller dans un domaine bien maîtrisé. Pour éviter toute confusion de rôle et de télescopage  dans les pâturages. 

En dernière instance, le président de Rewmi a demandé pardon, et il doit être pardonné pour d’aucuns. Surtout en cette période du mois béni du Ramadan. Un appel d’ailleurs lancé, à partir de la Mecque. Mieux, dans ce sillage,  Idrissa Seck se rendra, ce lundi, Touba auprès du Khalife général des mourides pour des remerciements. Parce que le Saint-Homme a éloquemment acoupé tout net ces dérapages enclenchées, ça-là, entre disciples mourides et tidianes. 

Le président Macky Sall a lui fait « un faux pas verbal », comme parlait Jacques Habib Sy, en évoquant le dessert servi aux Tirailleurs du Sénégal. Une sortie qui a étonné plus d’un à travers le monde.  Même si son conseiller politique, Abdou Aziz Diop, exclut tout pardon de son mentor…Parce qu’il n’a pas fauté!

Et si le président de la République revenait sur sa décision, à l’instar de Idrissa Seck, tout le monde serait à l’aise certainement. Et pourquoi pas l’intervention de l’historien Iba Der Thiam à qui on a prêté cette assertion?

A l’instar du Khalife général des Tidianes, Serigne Mbaye Sy Mansour, dans sa deuxième sortie dans l’affaire Idrissa Seck, raffermissons les liens avec toutes les autres familles religieuses du Sénégal, ne nous servirons pas des confréries comme instrument pour régler des comptes ou faire la guerre…

Sans doute, c’est qu’a compris  Adama Dieng, Secrétaire général adjoint des Nations Unies, qui alerte les Sénégalais sur le discours «incendiaire» qui se propage à travers les médias sociaux, « un discours qui n’honore pas notre pays qui a toujours été cité comme modèle de gestion constructive de la diversité».

2 COMMENTAIRES
  • ibrahima diagne

    Nopiléne yéne journaliste on veut la paix wakh rek les sénégalais kou di faté bopam nanouléne deff bilan si sounou bopp bakh bour bi djiégueul nanou wala mo solo di wakh ci aye nitt di gueuneu yokk sunouye bakar mandou guir yalla

  • Moïse

    Tout à fait d’accord… passons à autre chose…!!!

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