Débat inter-confrérique : Adama Dieng, le Secrétaire général adjoint des Nations Unies, interpelle les Sénégalais

A travers une lettre ouverte aux Sénégalais exploitée par la Rfm, Adama Dieng, le Secrétaire général adjoint des Nations Unies alerte les Sénégalais sur le discours « incendiaire » qui se propage à travers les médias sociaux, « un discours qui n’honore pas notre pays qui a toujours été cité comme modèle de gestion constructive de la diversité ».

Évoquant le lancement du Plan d’action des leaders religieux pour la prévention de l’incitation à la violence qui pourrait déboucher sur des atrocités criminelles, l’auteur de cette lettre ouverte dit mesurer de manière  hautement appréciable, le respect dont jouissait notre pays auprès des leaders religieux, toutes religions confondues.

« Le Sénégal n’est-il pas l’unique pays au Monde, à dominante musulmane, à avoir été dirigé pendant près de vingt ans par un chrétien, Léopold Sédar Senghor ? le Sénégal est le seul pays au Monde qui ait compté au sein d’une même famille un Cardinal et un Imam ! Le Sénégal, un pays où les fondateurs des confréries musulmanes sont reconnus comme des soufis, des « jihadistes » de la paix ! Nous ne nous prévalons et ne nous honorons de cet héritage que parce qu’il nous sert par ailleurs de boussole », rappelle Adama Dieng par ailleurs Conseiller spécial pour la prévention du génocide faisant allusion aux débats religieux qui se propagent à travers les médias sociaux ces derniers jours.

Dans la lettre, le Secrétaire général adjoint des Nations Unies a laissé entendre que « notre pays a jusqu’ici été épargné par les conflits à caractère religieux, ethnique ou racial ».

Sans vouloir jouer à l’oiseau de mauvais augure, il rappelle les dangers du discours de haine et d’incitation. « Certes, le droit à la liberté d’expression est protégé par le droit international, mais le discours qui constitue une incitation à la violence est tout autant interdit. L’Etat sénégalais a la responsabilité première de prévenir l’incitation et de protéger ses populations face aux atrocités criminelles », prévient-il.

A cet égard, il interpelle les leaders religieux sénégalais  à jouer un rôle éminent auprès de leurs disciples pour que cessent les discours haineux.

6 COMMENTAIRES
  • Babacar Dieng

    Merci monsieur.les chefs religieux devrait faire des leçons de sensibilisation pour leur talibè ….la notion de démocratie a affaiblit la discipline des jeunes du Sénégal …on note aussi des blasphèmes avec des disciples qui comparent leur guide avec Dieu ..soyons conscients.

  • zal

    vrai nous n’avons pas besoin de ça dans notre pays. Irissa SECK doit demander pardon à DIEU et LUI seul peut le juger.Un conflit religieux n’épargnera personne car dans toutes les familles on a cette diversité confrérique.Exemple: On peut dans une famille le grand père chrétien, le père musulman de confrérie tidjane, le fils musulman de confrérie mouride et de petit fils musulman de confrérie khadr. Chaque Sénégalais doit penser à ceci. N’écoutons pas ces personnes qui interviennent que pour leurs interets.

  • Askia toure

    Y’a salam y’a salam y’a salam notre pays est en sécurité il n en rien de ce que vous dites Machalah Vous ne pouvez pas nous effrayer sur tes expressions linéaires non thématiques je vous rappelle monsieur Dieng que ce pays de cheikh Ahmadou et de El hadji Malick diame rek mofi ame si vous avez vos remarques orientez vers le moyen orient wa salam

  • Samaan

    Il faut faire trés attention à ces genre de discours. Idrissa Seck es un gua très dangereux, il essaye de manipuler les gens pour des viser électoral. J’aime pas Macky mais Idy est un homme qui peut mener le Sénégal vers un genocide .

  • Noblesse Oblige!

    Mr. Dieng, merci d avoir rappeller la loi qui interdit les appels a la violence, toute INCITATION a la violence est interdite.
    Il est important pour l actuel leadership de revoir cette incitation a la violence et les nenaces de morts envers des citoyens selectionnees. Le pouvoir ne doit pas etre un INSTRUMENT personel contre le peuple et des individus qui ne sont pas du partis.
    Les divergences d idees et de visions existent, mais cela dans un pays DEMOCRATIQUE, doit se gerer dans une atmosphere de cohesion et de respect. Le respect de la vie humaine. Faire comprendre la valeur de la vie humaine et le droit a la protection. Un vrai Leader se doit d appaisser son peuple, s il aime le peuple et s il oeuvre pour les interets de ce peuple.
    L espoir etand permis, j ose esperer de meilleurs jours pour le Senegal.

  • Luciole

    Si nous avions gardé le legs sirituel africain, on n’en serait pas là. On se bat, on s’invective à cause de religions esclavagistes importées dans l’unique but de tuer justement cette spirutualité africaine. Qui peut prétendre nous enseigner quoi que soit sur Dieu? Réfléchissons sinon, nous allons tous couler. Personne ne nous aime encore mois nous respecte malgré notre « religiosité ». Arrêtons de nous faire l’avocat du diable et travaillons. C’est mieux que de nous adonner à notre sport favor: parler sans arrêt pour dire des choses sans intérêt immédiat pour les Sénégalais.

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