Quatre personnes ont été blessées ce samedi dans la bande de Gaza suite à une frappe israélienne qui a visé un véhicule civil. Selon des informations rapportées par l’agence Anadolu, cette attaque est survenue dans le camp de réfugiés de Nuseirat, au centre de l’enclave palestinienne, et ce, en dépit d’un accord de cessez-le-feu en vigueur.
L’hôpital Al-Awda de Gaza a confirmé dans un communiqué avoir pris en charge les quatre blessés. Les victimes ont été transportées vers l’établissement pour y recevoir les soins nécessaires après que leur voiture a été ciblée par l’armée israélienne. De son côté, l’armée israélienne a reconnu avoir mené cette opération dans la zone de Nuseirat. Elle a précisé que la frappe avait eu lieu du côté de la « ligne jaune » non contrôlé par ses forces, constituant une violation de l’accord de trêve.
Pour justifier son action, l’armée a affirmé avoir visé un membre du Mouvement du Jihad islamique, l’accusant de préparer une attaque contre Israël. Elle a par ailleurs menacé de poursuivre ses frappes « contre toute menace potentielle ». Cet incident s’inscrit dans un contexte où, malgré les accords, des attaques sporadiques sont menées sous divers prétextes. Ces événements à Gaza rappellent la situation tendue dans d’autres territoires, où des résidents de Cisjordanie ont témoigné d’agressions décrites comme étant quasi quotidiennes.
Le cessez-le-feu actuellement en place avait été approuvé par Israël et le Hamas suite à des négociations menées en Égypte, comme annoncé le 9 octobre par le président américain Donald Trump. L’accord, signé au Caire, était entré en vigueur le 10 octobre à midi, impliquant un retrait de l’armée israélienne jusqu’à la « ligne jaune ».
