Pour Aly Bathily, coordonnateur de la République des Valeurs/Réewum Ngor-France, la dernière apparition publique du Premier ministre Ousmane Sonko, président du Pastef-Les Patriotes, laisse un goût d’inachevé. « Je n’ai pas suivi dans son intégralité le One-man-show du Premier ministre… mais j’en ai vu suffisamment pour en saisir l’esprit et la portée », confie-t-il dans un communiqué de presse.
Bathily regrette que ce rendez-vous, attendu comme un moment de responsabilité, n’ait pas répondu aux urgences du pays. « Le peuple sénégalais espérait des mesures fortes et immédiates pour soulager un quotidien devenu insoutenable », rappelle-t-il, citant la flambée des prix, la hausse des loyers, la dégradation de l’école publique, l’accès coûteux à la santé et le chômage des jeunes.
Mais, selon lui, le ton de la rencontre a dévié vers la « dénonciation, la victimisation et la menace », transformant l’événement en un « exercice de style » plutôt qu’en un espace de solutions concrètes. L’éloquence du chef de gouvernement, poursuit Bathily, semblait servir « un spectacle plus que d’un projet ».
L’inquiétude de Bathily va au-delà de l’allocution elle-même : il déplore la complaisance de certains citoyens. « Face à la gravité des enjeux, la complaisance, parfois même l’aveuglement, deviennent alarmants. On dirait que la ferveur partisane tend à étouffer la lucidité », observe-t-il.
Pour lui, le Sénégal mérite « des responsables à la hauteur des défis qu’affrontent ses citoyens, et une opinion publique capable de distinguer la parole politique de la performance oratoire »

C’est ki ce guignol il sort d’où lui tout le monde avec un bas niveau scolaire devient politicien