Le directeur de la communication de la Türkiye, Burhanettin Duran, a déclaré samedi, depuis le Turkevi Centre à New York, que les appels de son pays pour des réformes du système international sont devenus « la voix des peuples opprimés et la conscience mondiale ».
Intervenant lors d’un panel intitulé « La recherche de la justice dans le système international », M. Duran a rappelé les succès de l’ONU depuis sa création en 1945, tout en soulignant son inefficacité face à certaines crises contemporaines. Il a notamment cité les conflits au Moyen-Orient, les vagues migratoires, la crise climatique, l’islamophobie et les discriminations ethniques et religieuses. « Face aux politiques d’occupation d’Israël, à ses crimes de guerre et à ses crimes contre l’humanité, les Nations Unies se sont révélées incapables de remplir leur mission fondatrice et sont devenues une structure de plus en plus inefficace et lourde », a-t-il déclaré, selon l’agence Anadolu.
M. Duran a pointé du doigt le droit de veto des membres permanents du Conseil de sécurité et le manque de représentation équitable comme causes principales de cette inaction. Il a plaidé pour des réformes profondes afin d’adapter l’organisation aux défis actuels. Reprenant la devise du président turc Recep Tayyip Erdogan – « Un monde plus juste est possible » – il a affirmé que la Türkiye s’efforce d’instaurer un ordre mondial « plus juste, plus équitable, plus pacifique et plus stable ». Des manifestations de soutien à Gaza ont d’ailleurs eu lieu à Paris, dénonçant ce que certains manifestants qualifient de « génocide ».
La Türkiye, selon son directeur de la communication, prône une restructuration des institutions internationales basée sur des principes de justice, de paix et de stabilité, et non sur les intérêts de quelques pays. « Il ne peut y avoir de paix sans justice, ni d’avenir durable sans paix », a-t-il conclu, réaffirmant l’engagement de la Türkiye pour un ordre mondial où « le juste est fort, et non le fort qui a raison ».
