Depuis novembre 2023 jusqu’en janvier, les autorités de transition au Niger ont gelé les avoirs de plusieurs membres de l’entourage familial et politique de l’ancien président Mohamed Bazoum. Cette décision marque une escalade dans le conflit prolongé entre la junte dirigée par le Général Abdourahamane Tiani et Bazoum, qui refuse obstinément de démissionner.
Le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), au pouvoir depuis onze mois, a opté pour une tactique financière afin d’affaiblir le soutien entourant Bazoum. Les comptes bancaires de nombreux proches, alliés et anciens collaborateurs de l’ancien président ont été gelés, accentuant ainsi les pressions politiques et économiques.
Cette mesure intervient alors que le Niger traverse une période de turbulence depuis le coup d’État de l’année dernière qui a renversé le gouvernement élu. Mohamed Bazoum demeure une figure centrale de l’opposition, malgré les efforts de la junte pour consolider son contrôle.
L’avenir politique du Niger reste incertain, avec des tensions croissantes entre les autorités de transition et les partisans de Bazoum, exacerbées par des mesures comme le gel des avoirs. Ces événements soulignent les défis persistants auxquels le pays est confronté dans sa quête de stabilité et de gouvernance démocratique.