Ndingler : Les populations « défient » l’arrêté préfectoral

Les paysans de Ndingler ont tenu à déclarer lors d’un point de presse leur volonté de prendre position sur les 80 hectares de terres de culture au centre d’un litige entre eux et Babacar Ngom de Sedima Group. La localité de Ndingler s’invite de nouveau dans l’œil du cyclone. Les paysans ont dit à qui veut les entendre toute leur volonté de cultiver ces terres.

Selon Malick Dione, leur porte-parole, les bonnes récoltes engrangées sur ces terres l’ont été à la suite d’actions menées par les ministres Abdou Karim Fofana et Aly Ngouille Ndiaye. Ainsi, une autorisation d’exploiter ces terres a été suivie de bonnes récoltes, lit-on dans SudQuotidien. Ils s’attendaient de voir, à la fin de l’hivernage, l’ouverture des négociations pour un règlement définitif de ce différend. Le porte-parole des paysans de Ndingler se désole de la non évolution de la situation. Car les premiers parmi eux à descendre sur le terrain pour débroussailler les champs ont eu à faire face à une quarantaine d’agents de Babacar Ngom.

L’incident ayant suivi a fait un blessé évacué à l’hôpital régional de Thiès. Suite à ces faits, les paysans de Ndingler sont dans l’ire car les autorités de tutelle, la commune de Ndiaganiao et le préfet de Mbour n’ont pas daigné les soutenir. Pourtant, selon eux, les 80 hectares, objet du litige, ont reçu l’autorisation d’être exploités avec l’onction de la République. Ils ne comprennent pas pourquoi une suspension préfectorale vient remettre tout en cause. Malick Dione attire l’attention sur les 2000 bourses distribuées par l’Etat au moment où des paysans sont interdits d’exploiter leur terre.

Le précédent peut devenir grave car, à l’en croire, les faits peuvent déboucher sur des situations de famine. Par conséquent, cet effet ne sera pas accepté. Ils regrettent la réunion tenue avec le préfet les mettant devant une alternative. Pour eux, une seule solution sied, les laisser l’exploitation des 80 hectares. Ils sont résolus à démarrer leurs activités champêtres sur les lieux dès les premières pluies.

1 COMMENTAIRE
  • oussou

    Babacar Ngom vraiment tu n’as de conseiller cest grave ………laisse la terre de ses pauvres paysans adouneu diaroul li

Publiez un commentaire