Morosité économique, Chômage des jeunes: « un cocktail explosif « , selon le secrétaire général du PJD

Morosité économique, Chômage des jeunes: « un cocktail explosif « , selon le secrétaire général du PJD

La révocation de la présidente du Haut conseil des collectivités territoriales ( HCCT) Aminata Mbengue Ndiaye et celle du président Abdoulaye Daouda Diallo du Conseil économique, social et environnemental ( CESE), ajoutée à une morosité économique chronique, vont exacerber la relation tendue entre l’exécutif et la majorité parlementaire incarnée par le Benno Bokk Yakaar ( BBY), si l’on en croit à M. Cheikh Ibrahima Diallo.

 » Le Sénégal est victime de ses contradictions, ils peuvent opter pour des changements structurels ou une révolution socio-économique en profondeur mais ils n’ont pas la patience ni les moyens d’attendre des résultats qui vont venir dans des années. Mais, celà se comprend aisément dans un pays où la majorité de la jeunesse diplômée ne trouve pas d’emplois ou exerce dans des structures où le traitement salarial est en dessous des charges vitales comme l’alimentation, le logement et les soins médicaux  » a expliqué M. Diallo.

Pour le secrétaire général du parti justice et développement ( PJD), ces réalités économiques et ces erreurs de choix dans les priorités des politiques publiques ne peuvent pas être imputées totalement au nouveau régime du Président Bassirou Diomaye Faye et son premier ministre Ousmane Sonko.  » Ils ont trouvé un budget déjà voté, un endettement investi dans des chantiers plus ou moins rentables comme le Train express régional ( TER) et les infrastructures routières notamment les autoroutes. Ce qu’ils doivent faire c’est réformer tout en s’appuyant sur l’existant pour ne pas paralyser le pays car celà constituerait un cocktail explosif » a conseillé M. Cheikh Ibrahima Diallo.

 » Par exemple, nous avons noté beaucoup d’effort dans le domaine agricole avec des investissements majeurs mais la majorité de la jeunesse ne s’est pas encore appropriée du retour à la terre. Elle préfère encore la vente à la sauvette dans les rues et artères de la capitale ou l’immigration clandestine vers d’hypothétiques destinations. Pour pallier à celà, il faut d’abord de la formation accessible, pratique et de courte durée ainsi que des financements bien ciblés sinon nous risquons d’assister encore à des drames comme les chavirements de pirogues avec leur lot de morts  » a-t-il ajouté.

2 COMMENTAIRES
  • You

    D’ou sort ce vieux singe guignol ? Qui est il ?

    • MOUSSA

      😃😃😃😃😃 les législatives sapprochent

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