Le président américain Donald Trump a fait plusieurs déclarations, dimanche, concernant la politique étrangère et intérieure des États-Unis. Interrogé par des journalistes à bord de l’avion présidentiel Air Force One, il a notamment écarté pour l’instant la fourniture de missiles de croisière à longue portée à l’Ukraine.
Selon des informations rapportées par l’agence Anadolu, Donald Trump a répondu par un « Non. Pas vraiment » à la question de savoir s’il prévoyait de livrer des missiles Tomahawk à Kyiv. Cette prise de position intervient alors que, selon nos informations, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a plusieurs fois insisté sur la nécessité pour son pays de recevoir des « missiles à longue portée » pour faire face à l’offensive russe. Concernant le conflit, le président américain a affirmé qu’il n’y avait « pas de point final », ajoutant que « parfois, il faut laisser les choses se régler ». Il a également précisé ne pas envisager d’utiliser les avoirs russes gelés comme un levier de négociation, soulignant son absence d’implication dans les pourparlers actuels entre l’Europe et la Russie.
Sur d’autres dossiers internationaux, Donald Trump est resté évasif. Interrogé sur ses plans concernant des installations militaires au Venezuela dans le cadre de sa lutte contre le « narco-terrorisme », il a refusé de commenter, après avoir démenti des informations de presse sur des frappes imminentes. De même, concernant une possible intervention militaire américaine au Nigeria suite à des menaces liées à la situation des chrétiens dans le pays, il n’a écarté aucune option, déclarant : « J’envisage beaucoup de choses ». Le contexte des relations avec le Venezuela est marqué par des tensions, nos sources rappelant que le président vénézuélien a déjà évoqué une menace d’invasion américaine.
Sur le plan intérieur, le président Trump a abordé le dossier des tarifs douaniers qui sera examiné par la Cour suprême le 5 novembre. Il a qualifié cette affaire de « l’une des décisions les plus importantes » de l’histoire des États-Unis. « Nous souffririons énormément sur le plan de la sécurité nationale si nous ne pouvions pas utiliser les tarifs librement et ouvertement », a-t-il soutenu. Pour lui, l’absence de droits de douane équivaudrait à une absence de sécurité nationale. Plusieurs juridictions inférieures ainsi qu’une cour d’appel fédérale avaient précédemment jugé que le président avait outrepassé son autorité en imposant ces tarifs.

Les USA et l’Europe ont bien peur de la Russie de par leurs tergiversations chaque jour que Dieu fait. Pauvre Ukraine.