Migration irrégulière : Les solutions politiques en échec ?
La migration irrégulière persiste au Sénégal, malgré les efforts des autorités successives pour y remédier. Chaque année, le phénomène du « Barsa ou barsakh » entraîne la mort de centaines de jeunes tentant de rejoindre l’Europe.
Récemment, le ministre de l’Intérieur, Jean Baptiste Tine, a mis en place des comités régionaux et départementaux pour lutter contre cette migration meurtrière. Cette initiative fait suite à l’engagement fort du président Bassirou Diomaye Faye, annoncé lors de sa visite à Mbour après un naufrage mortel d’une pirogue en route pour l’Espagne. Son programme prévoit de lutter contre le chômage des jeunes et d’améliorer la surveillance des côtes.
Auparavant, le gouvernement de Macky Sall avait développé une stratégie nationale en 2023 pour soutenir l’entrepreneuriat, la création d’emplois et la coopération internationale, en réponse à un drame similaire à Fass Boye Gandiole.
Depuis l’époque d’Abdoulaye Wade, le Sénégal tente également de stabiliser les jeunes par l’agriculture, avec des projets comme le Plan Reva et la Goana. Macky Sall a poursuivi cette voie avec les domaines agricoles communautaires, mais les résultats sont décevants.
Le pays a aussi mis en place des structures comme le FNPJ ou l’ANEJ pour promouvoir l’emploi des jeunes, toutes dissoutes après 2012 sous Macky Sall pour rationaliser les dépenses. La DER a ensuite été créée pour encourager l’emploi, mais le problème persiste. Ainsi, malgré diverses politiques, la migration irrégulière continue de causer des pertes humaines chaque année.
Il n’ y a pas encore de solutions politique. Ce nouveau gouvernement vient tout juste de s’installer et ils n’ont pas encore voté leur propre budget. Même si, moi, je les conseille de beaucoup travailler avec des jeunes diplômés issus de la diaspora qui ont vécu dans les pays développés et savent comment créer des emplois. Comme moi, par exemple.
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