Mbagnick Ndiaye : « Le savoir et la créativité sont devenus des matières premières stratégiques »

Le ministre de la Culture et de la Communication, qui a présidé l’ouverture de l’atelier, est largement revenu sur le rapport entre « nos » traditions et le développement qu’il considère « d’une cruciale importance ».

Pour Mbagnick Ndiaye, dans le monde d’aujourd’hui, le savoir et la créativité sont devenus des matières premières stratégiques qui doivent faire l’objet de la plus grande attention. Citant Léopold Sédar Senghor, premier président du Sénégal, il soutient que ce dernier parlait, par rapport à « notre » rapport au monde, « d’ouverture et d’enracinement ». Selon lui, la vision du monde de Senghor n’était pas porteuse de crispation identitaire, mais était empreinte d’un universalisme humain, un universalisme qui ne devait pas signifier une standardisation synonyme d’évanouissement de « nos » identités. L’universalisme du président-poète devait s’enrichir des apports fécondants des particularités des différentes communautés humaines dans le respect de leurs identités respectives. « Les expressions culturelles traditionnelles contribuent à forcer ces identités. De la bonne compréhension de la dialectique entre l’universel et le particulier, dépend l’équilibre du monde », a indiqué le ministre dans les colonnes du quotidien Le Soleil.

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