Le parti d’extrême droite a dominé le premier tour des législatives anticipées. Selon les instituts de sondage, le taux de participation final est estimé entre 65,5 % et 69,7 %, contre 47,7 % au premier tour en 2022. Emmanuel Macron a appelé à un « large rassemblement clairement démocrate et républicain » pour le second tour.
Marine Le Pen, élue dès le premier tour dans le Pas-de-Calais, demande « une majorité absolue ». Pour la triple candidate à la présidentielle, l’arrivée en tête du Rassemblement National démontre que les électeurs « dans un vote sans ambiguïté, ont témoigné de leur volonté de tourner la page après sept ans de pouvoir méprisant et corrosif » d’Emmanuel Macron.
Elle a toutefois averti que « rien n’est gagné et le second tour sera déterminant, pour éviter au pays de tomber entre les mains de la coalition Nupes, d’une extrême gauche à tendance violente ». La coalition de gauche du Nouveau Front populaire est arrivée deuxième au niveau national.
Marine Le Pen a souligné que le second tour sera « déterminant pour donner à Jordan Bardella une majorité absolue à l’Assemblée nationale, pour lancer dès la semaine prochaine le redressement de la France et le rétablissement de l’unité et de la concorde nationale ».
Elle a ajouté qu’il leur faut « une majorité absolue pour que Jordan Bardella soit dans huit jours nommé Premier ministre par Emmanuel Macron ».
La députée réélue a également tenté de rassurer une partie de l’électorat hostile au Rassemblement National, affirmant qu’« aucun Français, je dis bien aucun Français, ne perdra de droit. Au contraire, les droits seront garantis et dès lors que la situation le permettra, de nouveaux seront créés au bénéfice de chacun ».