Mansour Séne (BBY) : « Ce débat de troisième mandat est prématuré… »

Le Secrétaire général du congrès pour la justice sociale et vice-coordonnateur de la cellule communication de Benno Bokk Yakaar, Mansour Sène, s’est entretenu avec Senego, sur des questions d’actualités. Il est revenu en premier sur le débat du troisième mandat ainsi que les limogeages qui défrayent la chronique dernièrement. Par ailleurs, il tire un bilan positif de la gestion communicationnelle de la coalition présidentielle. 

En tant que vice-coordonnateur de la cellule communication de Benno Bokk Yakaar, quel bilan tirez-vous du travail abattu jusque-là ?

La cellule communication est une instance de la coalition BBY à l’instar de la structuration des jeunes, des cadres, des femmes et des sages. Donc, comme vous voyez BBY est très structurée et très ouverte aussi avec une bonne organisation. On note une homogénéité aussi dans ces rangs. Concernant la cellule de communication. Elle est et demeure une instance dynamique avec l’arrivée de nouvelles compétences qui abattent un travail de titan au quotidien. C’est le lieu de féliciter tous les participants au séminaire sur la communication qui s’est tenu ce 12 et 13 octobre dernier. Nous avons eu l’honneur de recevoir parmi nous le président de la coalition, en l’occurrence son excellence Macky Sall, qui est un homme d’Etat remarquable. Donc, la cellule travaille et reste un cadre qui est au service de la coalition et de son leader

En parlant de communication, certains cadres de la mouvance présidentielle à l’instar de Sori Kaba et Moustapha Diakhaté,  ont été limogés  pour avoir communiqué sur le troisième mandat. Quelle est votre réaction ?

Le ministre Moustapha Diakhaté était dedans et dehors (dans la coalition BBY, NDLR) en même temps. C’est devenu confus, très confus même donc il fallait mettre de l’ordre et c’est ce qui a été fait.

Donc vous voulez dire que le limogeage était déjà dans les petits bouts de papier du président Macky Sall ? Et qu’il ne serait pas motivé par sa sortie sur le troisième mandat ?

Bien sûr que oui !

Qu’en est-il aussi de celui de Sory Kaba ?

Pour Sory Kaba, on se rappelle qu’il fut un des premiers adhérents du courant du renouveau. Donc, c’est un homme du sérail. Je sais qu’il sait que ce n’est pas à cause de l’émission Grand Jury qu’il a été remplacé de son poste. Il reste un militant du président, il l’a dit et réaffirmé.

Le débat du troisième mandat est-il devenu un sujet tabou du côté de la mouvance présidentielle ?

Ce débat de mandat est très prématuré. Le président vient d’être réélu, donc laissons le travailler avec sérénité, car il a des ambitions nobles pour son pays qu’il aime bien, à ce que je sache, personne n’a encore dit qu’il veut être candidat en 2024. Même le président de Rewmi, Idrissa Seck, qui est né pour être président, n’a pas dit qu’il sera candidat en 2024. Donc, vraiment on doit arrêter ce débat et se consacrer au travail.

On entend ces derniers jours, le nombre 535. Qu’est-ce que cela signifie ?

Le 535 du président, c’est 5 initiatives majeures du PSE 2035, PSE économie sociale solidaire, société numérique inclusive, entre autres… Les programmes sectoriels à l’échelle nationale : zéro bidonville, zéro déchet villes créatives. Les accès universels à l’eau et assainissement, électricité, services sociaux de base, service de mobilité collective, services culturels et sportifs. Vous comprenez aisément le pourquoi du Ter, le pourquoi de tout ce qui est en train d’être fait dans le secteur du transport pour faciliter la mobilité dans la banlieue et à l’intérieur du pays. Aujourd’hui, reconnaissons que des progrès spectaculaires sont faits dans ce secteur et partout ailleurs, notamment dans l’Agriculture, l’Education et l’Industrie. Aucun secteur n’est épargné.

On constate une certaine léthargie de la coalition BBY à chaque après élection. Qu’est-ce qui l’explique ?

La coalition est plus forte avec les nombreuses adhésions qu’elle a connues ces dernières années et durant les élections présidentielles. Elle est la première force politique du pays. Elle l’était avant et l’est davantage aujourd’hui. Le pays marche bien et aucune liberté n’est confisquée. Le Sénégal reste et demeure un modèle en Afrique. C’est vrai que durant les périodes électorales, il y a plus d’activités politiques et c’est dû au contexte. Mais n’empêche, les leaders continuent à être proches du peuple et continuent à faire du Sénégal de tous et pour tous une réalité au quotidien. On en veut pour preuve l’acte hautement salutaire fait dernièrement à Kaolack par madame Aminata Touré, présidente du Cese pour le lycée Valdiodio Ndiaye. Voilà des actions nobles qu’il faut démultiplier partout; car l’école publique est l’école de la République. Le président, son Excellence Monsieur Macky SALL est très attaché aux couches les plus vulnérables, d’où  les nombreux programmes sociaux sous son magistère.

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