Le Mali est en deuil après le meurtre de Mariam Cissé, une jeune tiktokeuse suivie par près de 95 000 abonnés, tuée publiquement le vendredi 7 novembre sur la place de l’Indépendance de Tonka, localité située à une centaine de kilomètres de Tombouctou.
Connue pour ses vidéos dans lesquelles elle mettait en valeur sa ville et la vie quotidienne des habitants du nord du pays, Mariam Cissé était devenue une figure populaire et appréciée pour sa personnalité joviale et engagée. La veille de son assassinat, elle diffusait encore en direct depuis une foire locale, filmant le marché, le fleuve et les habitants.
Selon plusieurs témoins, des hommes armés l’ont arrêtée en plein direct, l’identifiant aussitôt comme une « ennemie » en raison de son soutien affiché à l’armée malienne. Elle aurait été emmenée à moto hors de la ville avant d’être ramenée le lendemain, pour être exécutée publiquement devant une foule impuissante.
Âgée d’une vingtaine d’années, Mariam Cissé incarnait une nouvelle génération de jeunes Maliens connectés, fiers de leur culture et engagés pour leur pays. Son assassinat a provoqué une immense vague d’émotion et d’indignation sur les réseaux sociaux et dans tout le pays.
Beaucoup s’interrogent désormais : comment un tel drame a-t-il pu se produire en plein centre-ville, sans intervention des forces de l’ordre ? Une question qui, au-delà de la tragédie, relance le débat sur la sécurité et la liberté d’expression dans les régions du nord du Mali.
C tout simplement écoeurant on ne tue pas une personne pour ses prises de position . Savent t ils la la définition de mot jihad ? Allah rétribue tout un chacun